L’affaire Deloncle, du nom du conservateur du musée des Arts et traditions populaires catalans, Casa Pairal, rebondit aujourd’hui sous les phares de l’actualité puisque, à notre connaissance, et contrairement à ce qui avait été annoncé au moment des faits, le Parquet de Perpignan, plus d’un mois après les faits révélés, n’aurait toujours pas reçu la moindre plainte dans ce dossier…

Certes, une plainte peut toujours se balader dans les étages et bureau du commissariat de Perpignan, mais le Parquet n’en aurait pas encore été saisi…

Jacques Deloncle, conservateur de la Casa Pairal, début décembre 2012, avait été littéralement pris  la main dans le sac dans une affaire, par un autre employé municipal de la Ville de Perpignan, concernant la disparition et de vol d’objets et d’oeuvres religieuses appartenant à la Ville.

Le maire, Jean-Marc Pujol (UMP), avait décidé dans la foulée des révélations judiciaires de mettre un terme à la carrière du catalaniste Jacques Deloncle et de le pousser vers la sortie en lui accordant “une retraite méritée” (…).

Cette solution avait soulevé l’indignation de certains syndicats “maison” (mairie) qui espéraient le passage “de Jacques Deloncle en conseil de discipline pour s’expliquer”, faisant valoir que précédemment, dans les années notamment 2000-2005, “d’autres objets de valeur ont disparu des ateliers chargés d’entretenir et de stocker le patrimoine de la Ville, sans qu’on en connaisse un inventaire précis et détaillé…”.

En effet, en 2002, , toujours selon les syndicats “maison”, deux calèches (!), entre autres,  avaient déjà disparu, sans qu’on en retrouve la moindre trace… Pas même un dépôt de plainte !