(Vu sur la Toile)

 

À 52 ans, le PDG de Biogroup retrouvé mort au pied d’un hôtel parisien, la piste du suicide est envisagée
(Valentine Dunyach РR̩daction de Oh My Mag !)

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Rédaction de Oh My Mag.- Le président des laboratoires Biogroup Stéphane Eimer est décédé ce mercredi 22 juin 2022. Il aurait été retrouvé, selon des informations du Parisien, sans vie au pied de l’hôtel Royal Monceau à Paris. Toujours selon le média, la piste d’un suicide serait envisagée par les enquêteurs. Dans un communiqué, Biogroup a fait part de sa grande tristesse à l’annonce de cette nouvelle.

 

La piste du suicide envisagée

 

Stéphane Eimer avait 52 ans. Retrouvé mort avant-hier mercredi 22 juin au pied du Royal Monceau, non loin des Champs Élysées à Paris, le P-DG de Biogroup se serait suicidé, selon une source du Parisien. L’homme était à la tête du leader français sur le secteur de la biologie médicale, il aurait connu une situation conflictuelle avec son épouse. Un mot aurait été retrouvé dans la chambre de l’hôtel du VIIIe arrondissement.
Si la piste d’une chute mortelle aurait été écartée, une enquête ouverte par le paquet de Paris suit son cours quant aux circonstances et causes exactes de son décès.

Dans un communiqué, Biogroup a témoigné de son chagrin à l’annonce de la mort de l’entrepreneur : “de la grande tristesse de l’ensemble des dirigeants et des collaborateurs”. (Stéphane Eimer) “a bâti un groupe solide en France comme en Europe. L’ensemble des dirigeants du groupe et des salariés poursuivra son Å“uvre avec engagement”. “Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Stéphane”, précise ainsi le communiqué.

 

Il avait créé et il dirigeait Biogroup

 

Fondé par Stéphane Eimer en 1998, Biogroup revendiquait 100 000 patients par jour. L’homme défunt en était le créateur et le dirigeant. Il avait notamment été reconnu en 2021 par le magazine Challenges comme l’une des plus grosses fortunes de France, accédant, selon leur classement, à la 167e place.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise s’élevait ainsi à 600 millions d’euros la même année.

Il était par ailleurs considéré comme “le premier biologiste de France” et avait fait quelques apparitions médiatiques au sujet de la pandémie due au COVID-19.

Il témoignait ainsi dans les colonnes du Monde des grandes écoles de l’épanouissement de l’entreprise qu’il avait bâti : “Quand j’ai commencé en 1998 en Alsace, j’avais deux collaborateurs. Au fil du temps, j’ai embauché une équipe et misé sur le triptyque : rachat, fusion, absorption”.