Si les services de l’Etat avaient fait leur boulot, l’incendie qui hier a couru le long de la voie ferrée qui relie la Côte Vermeille à Perpignan aurait pu être évité !

Tous les usagers qui empruntent cette ligne quotidiennement peuvent témoigner du très mauvais entretien du site : tout le long du chemin de fer des herbes sauvages envahissent les rails et fouettent les wagons. Par endroits, c’est carrément une forêt que les trains doivent traverser !

Un particulier qui abandonnerait son champ dans un tel état serait immédiatement traîné devant les tribunaux !

Que font les services de l’Etat pourtant chargés de contrôler l’application des lois ? Nada.

Il en est de même pour la grande majorité des ronds-points qui sillonnent le département et qui ne sont pas entretenus, laissant les mauvaises herbes et autre végétation s’emparer de la voirie publique, laissant à la vue de tous une impression d’abandon.

Non seulement, en cette période estivale, nous offrons aux touristes un lamentable spectacle de désolation, d’abandon, mais en plus il y a de réels risques d’incendie. Preuve en est le feu qui s’est propagé hier sur la voie ferrée entre Argelès-sur-Mer et Perpignan et qui a nécessité l’intervention de 190 sapeurs-pompiers et gendarmes, 55 engins, 5 canadairs, l’hélicoptère de la Sécurité civile…