Nombre de résidents et vacanciers séjournant à proximité du front-de-mer d’Argelès-plage se souviendront longtemps, longtemps, de leur été 2018 dans la station…
Tous les jours, ou presque, les “pimpons” des secours – Gendarmerie, pompiers, ambulance, police – n’ont cessé de les réveiller, entre 5h et 8h du matin, l’horaire d’ici correspondant à la fermeture d’établissements nocturnes.
C’est un véritable spectacle de désolation auquel ont pu assister involontairement nombre d’autochtones et de touristes : des bandes de jeunes gens, ou plutôt des tribus, issus des quartiers perpignanais de Saint-Mathieu et du Haut-Vernet, venus en découdre avec des groupes originaires eux de villages environnants (Elne, Saint-André, Corneilla-de-la-Rivière… et Argelès-sur-Mer of course !).
Si ces événements récurrents qui auront marqué l’été 2018 à Argelès-plage ne sont jamais apparus à la Une des médias, quels qu’ils soient, c’est tout simplement parce que aucune plainte n’a été déposée. Jusqu’à présent. En attendant les faits sont là .
Les Argelésiens, ulcérés, pointent déjà du doigt le laisser-aller d’une municipalité à la dérive… Inquiétant pour l’avenir.