Ce vendredi 2 septembre 2011 en fin de matinée, les enquêteurs judiciaires et les forces de gendarmerie ont bouclé un périmètre à l’entrée de l’allée du Racou, à Argelès-plage, plus précisément à hauteur de l’entrée de l’hôtel Beau-Rivage.
D’après les premiers éléments de l’enquête, une rixe aurait éclaté au petit matin sur le parking des Platanes, opposant un jeune touriste à trois Perpignanais. Le premier aurait réussi à s’extraire de la bagarre et à s’échapper jusqu’au rond-point d’Arrivée, au Centre-plage, avant d’être poursuivi et rattrapé par la bande de jeunes roussillonnais qui, entre temps, aurait grossi en nombre.
Se sentant menacé et au pied du mur, le touriste aurait alors sorti de ses poches un couteau et l’aurait agité dans tous les sens en direction de ses agresseurs pour assurer sa défense, il semblerait. C’est alors qu’un mauvais coup aurait été porté, touchant et blessant grièvement un individu faisant partie du groupe.
Ce matin, les enquêteurs tentaient de rassembler sur le terrain tous les indices afin de reconstituer la scène du drame.
Les riverains ont été impressionnés par le déploiement des forces de l’ordre – “Ce n’est plus Los Argelès, s’est inquiété l’un d’entre eux devant un tel spectacle, c’est Chicago ou Les Experts Miami !” – ce qui pourrait laisser supposer que les faits seraient d’une gravité extrême.
Ce fait-divers, aussi grave soit-il, aussi condamnable soit-il, ne doit pas ternir l’image d’une commune qui, pendant les deux mois de la haute saison estivale, passe d’environ 10 000 habitants à plus de 140 000 personnes (et même jusqu’à 200 000 lors de pics journaliers entre mi-juillet et mi-août avec la venue sur les plages d’Argelès-sur-Mer d’estivants qui séjournent dans le Vallespir ou les Aspres). Le bilan de cet été 2011 ne serait d’ailleurs pas plus lourd, côté délinquance et insécurité, que les bilans enregistrés lors des saisons estivales précédentes. Bien au contraire ! Rien à voir non plus avec les faits traditionnellement enregistrés au quotidien dans des villes ou des agglomérations de 150 000 habitants, fort heureusement d’ailleurs.