Samedi matin 12 avril a eu lieu à la Casa de l’Albera, à Argelès-sur-Mer, l’inauguration officielle de l’excellente exposition intitulée “Sur les traces des Poilus catalans” pour marquer le centenaire de la première guerre mondiale. Nous la recommandons.

 

Des représentants d’associations patriotiques, dont des anciens combattants, des élus de la commune et quelques Argelésiens étaient présents.

 

Après les explications de spécialistes évoquant avec brio l’histoire des soldats ayant appartenu au 53ème régiment d’infanterie, vint en conclusion le discours du maire d’Argelè-sur-Mer, Antoine PARRA (PS).

 

A la stupéfaction de beaucoup, ce dernier a entamé sa prise de parole en évoquant son problème personnel relatif à la récente condamnation du Tribunal de Perpignan l’obligeant à détruire l’immeuble qu’il a illégalement construit en 2012 sur sa propriété familiale. Plus de la moitié de son discours a porté sur ses états d’âme et ceux de sa famille en employant des termes à connotation dramatique comme “nous sommes anéantis”… pour tenter de convaincre le public présent de l’injustice (selon lui) de cette infamante condamnation ?

 

Pourtant? il s’agissait avant tout de saluer avec respect et émotion l’engagement pendant la Première Guerre Mondiale de milliers de jeunes hommes d’Argelès-sur-Mer ou d’autres communes des Pyrénées-Orientales pour défendre leur pays, la France, en ayant dû quitter leurs familles, leurs emplois, leurs terres pendant de longues années, souvent en y laissant leurs vies ou revenant blessés et traumatisés.

 

Au lieu de saluer dignement et exclusivement leur mémoire, Antoine PARRA n’a rien trouvé de mieux que de parler de sa délicate situation personnelle.

 

L’indécence et l’outrance de tels propos du maire a suscité dans la commune beaucoup de commentaires, choqués par le décalage constaté entre la haute tenue morale, qui aurait due être de mise ce jour là en honorant le sacrifice des Poilus, et la teneur du discours du “1er magistrat de la commune” portant sur ses affaires judiciaires personnelles.