Selon ce qui est semé, on peut faucher jusqu’à trois fois dans l’année. La luzerne par exemple 

Charlotte et Jérémy, jeunes éleveurs à Mosset, viennent faucher jusqu’en plaine. Cinquante vaches et cent vingt brebis demandent à l’année environ 950 “round-ballers” 

 

Pendant que les troupeaux rejoignent leurs estives, le temps des fenaisons et fanages a bel et bien commencé. Les producteurs de bétails doivent répondre aux besoins alimentaires de leurs bêtes pour une période de six mois (automne-hiver)

Dans notre département, ces besoins en fourrage sont importants et il n’est pas toujours facile de trouver des terres exploitables en ce sens.

Pourtant de nombreux terrains sont en friches, là est la contradiction ! Certains propriétaires préfèrent attendre une hypothétique urbanisation plutôt que de laisser entretenir leurs propriétés, d’autres n’ont pas forcément la fibre fraternelle à l’égard de jeunes éleveurs plein de bonnes volontés.

Des choix qui posent questions, il appartient aux élus de s’en saisir. Des mesures incitatives pourraient être imaginées, elles contribueraient à l’entretien de notre espace environnemental tout en y facilitant l’exploitation agricole. Une mise en valeur, source de motivations et d’espoirs en quelques sortes…

(Texte, légendes et photos @Freddy Rabasse)

 

 

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !” (Loi de Lavoisier Antoine)