TRACE TGV – REUNION EN PREFECTURE

“À la suite des difficultés rencontrées face à la SNCF ces derniers mois, l’association PMCV a fait parvenir un courrier explicatif à Mme la Préfète des Pyrénées Orientales qui a convoqué l’association à un rendez-vous avec son Secrétaire Général ce mercredi 8 avril. Un mail de M. Jean Pierre RICHER, garant du projet, nous indiquait que SNCF Réseau serait présent à cette réunion à laquelle se sont jointes plusieurs personnalités représentant les partenaires du projet.

Rappelons ici que Mme la Préfète a la haute autorité du projet TGV, nous nous attendions donc à des demandes d’explications de la part du secrétaire général sur les faits signalés à l’encontre de SNCF Réseau par notre association.

De fait, il nous a été demandé de rappeler les principaux faits reprochés, à savoir :

Le mandat donné à la Chambre d’Agriculture pour réaliser l’étude d’impact du projet sur un tracé pressenti alors que nous sommes seulement dans la phase de détermination du tracé !

La non présentation avant la réunion de l’étude de la variante “contournement de Perpignan”.  Pour mémoire SNCF Réseau a déjà mis 50 jours pour prendre en compte la demande de l’Agglo Perpignan Méditerranée, 5 jours pour présenter “une variante parfaitement irréalisable” au comité consultatif du 17 novembre dernier.

Et, ainsi cinq mois plus tard, en pleine réunion M. Edouard PARANT, chef de projet SNCF Réseau,  sous la pression et pour sortir de son embarras présente l’étude demandée. Dans ces conditions il fût impossible pour les participants d’analyser cette étude en l’état.

Il rappelait les difficultés d’établir une telle étude durant cette période intense de communication, qu’il ne pouvait présenter ce travail durant la phase électorale sans toutefois expliquer pourquoi au même moment il trouvait le temps de mandater les Chambres d’Agriculture sur un tracé pressenti en dehors de tout cadre légal.

Par ailleurs, M. Edouard PARANT a essayé de déstabiliser par des sous-entendus les objectifs de notre association, ce qui nous a permis d’expliciter dans un esprit qui ne peut être le sien, les motivations de cette variante : sauver notre économie, nos investissements, notre territoire et  trois villages, c’est-à-dire défendre les intérêts de notre département.

PMCV a conscience que nous devons la remise de cette étude aujourd’hui à la demande de Mme la Préfète des Pyrénées Orientales et l’en remercions, en revanche nous sommes étonnés que l’ensemble de ces éléments n’ait pas troublé le secrétaire général qui de fait a cautionné M Edouard PARANT dans sa conduite du projet, en acceptant qu’il remette en préfecture un dossier sans laisser aux acteurs la possibilité de l’étudier et permettre ainsi une confrontation constructive.

Une première analyse rapide, nous permet de constater que cette étude n’a pas repris nos observations et n’est que le reflet de celle présentée le 17 novembre dernier au comité consultatif, ainsi les cinq mois écoulés, n’ont servis à rien. Depuis le mois de septembre le but évident de M. Edouard PARANT est de gagner du temps pour éviter qu’une véritable étude ne mette en péril ses objectifs. La copie doit être revue et corrigée pour que l’ensemble des partenaires du projet puisse prendre leur décision en connaissance de cause.

C’est l’objectif à mener par nos institutions et nos élus dès à présent car le temps presse.

La réunion du 13 avril au sein de l’Amphi de l’Agglo Perpignan Méditerranée à 18 heures permettra de faire le point.

En conséquence nous comptons sur la mobilisation de la population catalane pour soutenir nos élus, nos Institutions et faire ensemble opposition au droit de passage européen que représente le projet SNCF Réseau en sacrifiant les générations futures à voir passer les trains”.

Le bureau de PMCV.