Pierre Aylagas, Yves Porteix, Antoine Sanchez, Hermeline Malherbe et Martine Rolland.

Vendredi 2 août 2013, à 11h, en mairie de Sorède, en présence du maire Yves Porteix et de membres de son Conseil municipal, a eu lieu la signature du partenariat portant sur la reconstruction du premier four solaire de France, entre le Conseil général des P-O, présidé par Hermeline Malherbe (PS), et l’association Les Amis du Padre Himalaya, présidée par Antoine Sanchez. Parmi les personnalités locales présentes : Pierre Aylagas (PS), député de la 4ème circonscription des P-O, président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille et maire d’Argelès-sur-Mer, ainsi que Martine Rolland (PS), conseillère générale du canton d’Argelès-sur-Mer.

En 1900, le prêtre portugais Manuel Antonio Gomes, dit “Padre Himalaya”, installait sur les hauteurs de Sorède le premier four solaire de France. Le projet de le reconstruire sur son site initial, au Mas del Ca, a été lancé en 2006 par l’association Les Amis du Padre Himalaya. “Cet emblème de l’histoire solaire des Pyrénées-Orientales, un territoire précurseur en la matière, sera ainsi un lieu d’études scientifiques, mais pourra également accueillir des animations autour du solaire, du développement durable”, a souligné Hermeline Malherbe, avant d’ajouter : “Le Conseil général, qui Å“uvre en faveur du développement des énergies renouvelables dans le département, a accordé pour cette reconstruction une subvention à hauteur de 50 000€”.

térêts du projet de reconstruction du four solaire pour la commune, le territoire, le département des P-O et la région Languedoc-Roussillon : “Dans la théorie économique, un patrimoine est un bien susceptible de conserver dans le futur des potentialités d’adaptation à des usages non prévisibles dans le présent. Cette présentation du patrimoine, résume bien l’intérêt que peut susciter la reconstruction du four solaire du « Padre Himalaya » dans un village des Albères. Un projet dont l’utilité pour le département ne doit pas se cantonner à sa stricte part technique ou économique (Ce qui peut être déjà aisément démontré). Celle-ci doit aussi se mesurer à sa capacité à satisfaire d’autres intérêts à la fois historiques, pédagogiques, expérimentaux et même socioculturels qui eux-mêmes pourront être développés dans le futur”.

On comprendra donc que la liste des avantages qui peuvent être induits par la réalisation de ce projet ne peut être exhaustive aujourd’hui :

– Une valeur d’existence pour le département : Le four solaire pourrait devenir un symbole des atouts naturels de notre département en matière d’énergie solaire confirmant ainsi un rôle économique dans l’utilisation des ressources renouvelables pour la production et la consommation.

– La sauvegarde d’un patrimoine régional immatériel : celui d’un savoir-faire d’un homme de sciences du début du XXème siècle, ou même d’une technique de travail des métaux des artisans de l’époque. Sur ce point, ce projet rejoint aussi l’intérêt des artisans ferronniers du Roussillon qui pourront ainsi exposer l’étendue de leur savoir-faire actuel. Le lieu d’implantation pourra donc devenir un lieu pédagogique de transmission des savoirs destinés aux écoliers, collégiens et lycéens de tous horizons. 

– Un projet associant des hommes et des institutions diverses montrant la force coopérative et Solidaire de notre département : En effet il doit relier des membres d’associations culturelles et scientifiques, des bénévoles ; des entreprises privées (les ferronniers catalans) décidées à réduire le plus possible leur coût de production ; une municipalité prête à apporter un terrain adapté à la réalisation et à l’exploitation du four solaire et de son environnement ; mais aussi des médias intéressés par l’originalité d’un projet aussi stimulant que complexe.

РUn projet en forte coh̩rence avec ceux du p̫le de comp̩titivit̩ Derbi (D̩veloppement des ̩nergies renouvelables B̢timent-Industrie).

 

Pour l’association Les Amis du Padre Himalaya “L’intérêt International de cette construction n’est pas non plus à négliger. Les échanges avec divers élus et  descendants du Padre Himalaya au Portugal, mais aussi ceux du Canada peuvent amener à renforcer ou à créer de nouveaux liens bénéfiques au département. La création d’un réseau  est même envisagée qui amènerait à mieux faire connaître notre département en France, en Europe et dans le monde (Projet Jean Jacques Serra). Un produit touristique supplémentaire pour notre village et notre département pouvant générer des actions positives : ainsi la possibilité d’une intégration à un circuit thématique en liaison avec Targasonne, Mont-Louis et Odeillo, Un séjour, une excursion, des randonnées à thème, engendrent pour notre projet une capacité à devenir un objet de développement du tourisme par le prolongement de pratiques culturelles au cours de vacances ou de voyages.  Nous considérons donc que ce projet constitue un vaste enjeu culturel, social et économique. Il a la volonté d’allier une expérience ancienne et une curiosité plus contemporaine. Nous sommes persuadés que les bénéfices de ce projet dépasseront largement les coûts engendrés. En comptant sur l’ampleur d’un travail en grande partie bénévole mais de qualité, le coût global de cet « investissement » ne peut être qu’inférieur à la valeur totale du patrimoine que nous voulons reconstruire et mettre en valeur”.

Antoine Sanchez a terminé son propos en remerciant la présidente du Conseil général, la commune de Sorède, les élus, tous les donateurs de la souscription et bien sûr les partenaires…

 

Antoine Sanchez et Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général’66, le vendredi 2 août en mairie de Sorède.