Férocité de l’attaque : la poule n’a plus de tête !

 

Autour du poulailler, les poules gisent au sol

 

Ces derniers temps, les attaques de poulaillers privés se sont multipliées dans la campagne du Ribéral. Proche du milieu des petits élevages galliformes, un habitant de Pézilla-la-Rivière témoigne :

“Je connais nombre d’entre eux qui ont été attaqués, voire massacrés : le tout dernier à la « tuilerie » situé sur la commune de Pézilla-la-Rivière avec vingt poules sur vingt-cinq, broyées par un renard (vu le jour J !). Et en ce matin du 3 août, dur constat pour ma pomme ! Il est des signes qui ne trompent pas : à mon réveil, je n’entendais pas mes poules réclamer leur pitance… Spectacle déchirant que de voir ses bêtes têtes arrachées ou mortes d’effroi ! Là, il s’agissait très probablement d’un mustélidé*, prédateur agissant la nuit dans le but de se nourrir. Sauf que sa présence crée un tel « bordel » que les gallinacés en meurent de crise cardiaque. La liste des prédateurs est longue et leurs modes d’action pourraient vous surprendre. Ainsi va la vie des petits élevages, faite de hauts et des bas”.

* « les mustélidés sont les animaux les plus dangereux pour les habitants de la basse-cour. Cette famille comprend la fouine, la martre, le putois, l’hermine, la belette, le furet …» .

 

 

La plupart sont mortes de peur…

 

…Les autres se sont vues tête déchirées, c’est dire la puissance des mâchoires agressives !

 

Là où est passé le bourreau afin de se nourrir de sang et de chair de poule (photos Freddy Rabasse).