Faisant suite à l’article publié avant-hier dans ces mêmes colonnes, et intitulé “Port-vendres, le ras-le-bol des propriétaires et des locataires d’appartements sur le Quai Forgas”, la municipalité de Jean-Pierre Roméro, par la voie de l’un de ses adjoints, Lionel Nadal, nous communique avec prière d’insérer…

“La commune de Port-Vendres lutte au quotidien contre ce fléau qu’est la malpropreté. Dépôts sauvages, sacs poubelles jetés à côté des containers, déjections animales… sont le lot quotidien des équipes de nettoyage dont le dévouement et le travail ne peuvent être remis en cause.

Soucieux d’éradiquer cette plaie qui touche l’ensemble des villages modernes, les élus de la commune sous l’impulsion de notre maire Jean-Pierre Roméro, ont décidé la mise en place d’un Comité de pilotage intitulé “Port-Vendres ville propre”, que j’ai l’honneur de diriger.

Ce comité regroupant les divers intervenants que sont le Service propreté, la Police municipale, la Communication, la Communauté de communes Albères/ Côte Vermeille, l’Agenda 21, les représentants de quartier, met en place une action basée non plus sur le traitement de la “douleur” mais sur le vrai problème qu’est la production de mal propreté. Tout cela à l’aide de données et d’objectifs quantifiables et mesurables, rue par rue, quartier par quartier, données primordiales car comment obtenir un résultat sans savoir d’où l’on vient et où l’on va ?

Cette action a démarré depuis le mois de juin 2012, avec la mise en place progressive d’une cartographie précise de la propreté de la ville.

Pour revenir à l’article en question, il est important d’apporter comme précision que le Quai Forgas va mieux alors que jusqu’à l’an dernier il était un véritable dépotoir, des bacs poubelles sous dimensionnés débordaient tout le long du quai de la plaisance, des détritus jonchaient le sol.

Ne s’arrêtant pas à quelques intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général, la municipalité en concertation avec les commerçants, les riverains et la Communauté de communes Albères/ Côte Vermeille, a opté pour des poubelles enterrées au début et au milieu du quai, outils modernes que l’on retrouve dans toutes les villes et les hyper centres.

Autrement plus esthétiques que les bacs à ordures celles-ci ne peuvent toutefois pas résoudre l’incivilité de quelques irréductibles qui préfèrent jeter à côté leurs poubelles que de changer la dimension de leur sac ! Malheureusement pour ces cas avérés, il n’y aura pas d’auttres solutions après dialogue que la sanction.

Le choix de l’emplacement de ces containers enterrés a été dicté par leur positionnement géographique permettant à tous les commerçants d’en bénéficier à proximité pour leur faciliter la tâche et éviter les dépôts sauvages.

De plus, soucieux de leur intégration dans le paysage, ceux-ci vont rapidement bénéficier d’aménagements fleuris.

Les containers du milieu du quai auxquels l’article fait référence se trouvent quant à eux face à une banque à distance raisonnable de tout commerce de bouche.

Les premiers appartements étant à plus de quatre mètres au-dessus du rez-de-chaussée il est difficile de penser que les poubelles font fuir les locataires…
Quand bien même serait-il plus esthétique et agréable d’y remettre des poubelles classiques ? Car au final il faut bien des poubelles même pour les locataires !

Je conclurai en reprenant une expression qui m’est chère : la critique est aisée, l’art est difficile“…