LUTTE CONTRE LES PARASITES DES PALMIERS A PERPIGNAN :

INTERVENTION LE JEUDI 21 NOVEMBRE

Deux insectes ravageurs Paysandisia archon (papillon palmivore) et Rhynchophorus ferrugineus (charançon rouge du palmier) sont à l’origine de contaminations de palmiers en Europe et Afrique du Nord.

A Perpignan, des dizaines de cas ont été révélés, certains palmiers ont été abattus et détruits, d’autres traités chimiquement.

Afin de conserver les palmiers remarquables de la Ville présentant des signes de dépérissement, des méthodes de lutte contre le charançon rouge vont être appliquées à partir du jeudi 21 novembre. Ces travaux consisteront, dans un premier temps, à abattre les deux palmiers « effondrés » situés dalle Arago.

Egalement, une taille d’assainissement sera effectuée sur les palmiers situés dans les environs directs c’est-à-dire sur la place Arago, quai Sadi Carnot et quai Vauban, ainsi que sur les palmiers situés cours Palmarole.

Les palmiers assainis seront par la suite traités chimiquement toutes les trois semaines. Une information auprès des usagers sera faite par affichage sur site à chaque intervention.

A cette occasion, l’ensemble des palmiers de la place Arago et de ses environs, ainsi que ceux du cours Palmarole, seront inspectés avec une nacelle.

La lutte contre le charançon rouge est rendue obligatoire par arrêté ministériel du 21 juillet 2010 qui prévoie la destruction de la partie infestée du végétal. La taille d’assainissement qui va être réalisée est la seule méthode curative possible avant un abattage éventuel. Elle nécessite des traitements chimiques, c’est pourquoi la Ville déroge à sa politique zéro pesticide. Cette dérogation ne s’applique qu’aux palmiers remarquables à sauver impérativement.

Les palmiers touchés seront abattus et remplacés par des arbres dans le cadre de la politique de diversification de la palette végétale menée par la Ville (entre autre pour lutter contre le développement des ravageurs).
Par ailleurs, la Ville continue de façon préventive cette lutte tout au long de l’année, en traitant à l’aide de produits biologiques les palmiers les plus remarquables et ceux situés dans les zones contaminées.