Le Biogaz : du déchet au carburant propre ; encore un sujet d’actualité auquel s’attaque le CSE (Comité de suivi et d’évaluation), dans son 11ème rendez vous écho citoyen.

Jean-Luc Caignaert, le conférencier qui a su expliquer avec des arguments pertinents et simples l’enjeu de ce débat, avec une illustration parfaite, qu’est la communauté d’agglomération de Lille, qui fait rouler ses bus de ville grâce à ce procédé du Biogaz.

Il explique d’abord pourquoi les carburants classiques sont dangereux, puis a fait une visite guidée de l’usine de méthanisation de Sequedin, en banlieue Lilloise : “On en entend peu parler mais cela constitue une vraie solution alternative aux carburants, six villes ont servi de test dans l’union européenne pour utiliser les biogaz dans les transports publics : Stockholm et Göteborg en Suède, Rome (Italie), Torun (Pologne), Zielona et donc Lille”.

Parmi les questions qui ont été abordées : Quels sont les dangers de nos moteurs actuellement, avec les émissions de particules ? Quel est ce procédé permettant de générer suffisamment d’énergie pour exploiter des bus non polluants dans les grandes villes ? Comment produit-on et utilise-t-on les biogaz ?

– “En tant que citoyenne/ citoyen, on veut savoir ce que c’est ?, car il y a des nuisances, olfactives, à coté de certains sites ( exemple Montpellier qui a du fermer pendant un certain temps)”, a rappelé Chantal Gombert, à la tête du CSE.

En posant les faits :

=) des solutions existent et c’est prouvé

=) pourquoi ne pas inciter les politiques à augmenter les budgets sur les énergies nouvelles et propres ?

=) comment éviter la voracité et ce besoin d’énergie, toujours croissant dans notre société ?

On peut le définir ainsi :

Le biogaz est issu de la dégradation biologique de la matière organique (déchets verts et alimentaires, boues d’épuration). Le gaz qui en résulte est riche en méthane (50%), gaz naturel que l’on utilise au quotidien. Il constitue donc une source d’énergie qui se substitue à l’énergie fossile.

Le Biogaz est produit dans des usines de méthanisation ou est extrait dans des centres de stockage organiques.

C’est donc une véritable alternative au pétrole, et autres polluants .La question a d’ailleurs été posée de savoir pourquoi ne pas équiper les bus de PMCA de cette technologie,ou le nouveau BUS TRAM ,avec une usine de retraitement sur son territoire ?

Comment améliorer nos déplacements, en transports en commun sans émettre trop de CO2…

En conclusion, insite Chantal Gombert : “…alors que les réserves de combustible fossile polluant se vident ,et que les poubelles de l’humanité débordent ,pourquoi ne pas substituer l’un par l’autre ? “.