La députée-maire de Villeneuve-de-la-Raho et vice-présidente de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA), Mme Jacqueline Irles (UMP), est candidate à la présidence du Conseil de gestion du Parc naturel marin du Golfe du Lion, qui s’étire géographiquement parlant sur une centaine de kilomètres de côtes, depuis la station balnéaire audoise, Leucate, jusqu’au port frontalier avec l’Espagne au pied des Pyrénées, Cerbère, dans le département des Pyrénées-Orientales.

Ce Parc naturel marin – “Le tout-premier à être créé en Méditerranée”, comme a tenu à le souligner Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie et du Développement durable, lors de sa visite à Port-Vendres et Banyuls-sur-Mer, le jeudi 13 octobre dernier, pour sa création officielle – abrite une biodiversité exceptionnelle : corail rouge, grand dauphin, mérou brun, sar, etc, ainsi que des paysages sous-marins remarquables. Au total, sur une zone maritime de quelque 4 000 km2, où ont été recensées 1 200 espèces animales et 500 végétales, “le territoire devrait être à l’avenir mieux contrôlé et valorisé”.

Le Conseil de gestion du Parc naturel marin du Golfe du Lion sera composé d’acteurs locaux – élus, métiers liés à la mer, aux activités nautiques et au tourisme – et il devra élaborer la feuille de route du Parc selon huit orientations de gestion présentées dans le décret paru au Journal officiel du 13 octobre 2011 : faire du parc naturel marin une zone de référence pour la connaissance et le suivi du milieu marin, de ses écosystèmes et des activités socio-économiques qui s’y déroulent ; protéger la patrimoine naturel marin du littoral aux canyons profonds ; préserver et améliorer la qualité des eaux ; soutenir et favoriser un développement durable des activités économiques maritimes ; favoriser une gestion de l’ensemble des ressources naturelles ; favoriser une développement des activités de tourisme nautique durables ; contribuer à la protection et à la mise en valeur du patrimoine culturel maritime ; envisager une coopération avec l’Espagne.

Il faut préciser qu’à ce jour la mise en place du Parc naturel marin du Golfe du Lion a reçu l’assentiment de tous les milieux de la côte liés à la mer… à l’exception des pêcheurs. Car si les scientifiques y voient pour leur part “une occasion unique de faire rencontrer tous les acteurs de la mer de façon à avoir une approche intégrée de la gestion de l’environnement” ; les pêcheurs, eux, craignent “de nouvelles restrictions de leur activité”. Les douze chalutiers de la région ont déjà beaucoup de mal à pêcher anchoix et sardines qui faisaient la réputation de la zone…
Lors de sa venue sur le littoral roussillonnais, le 13 octobre dernier, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet s’est voulue pourtant rassurante en soulignant que “le Parc naturel marin du Golfe du Lion ne sera pas un sanctuaire mais un lieu vivant et ouvert, où coexisteront de nombreuses activités maritimes professionnelles et de loisirs, dès lors qu’elles respectent l’environnement (…)”.

Il faut savoir qu’à la clé de la création de ce Parc naturel marin du Golfe du Lion il y a vingt-cinq emplois… et un budget d’environ 5 millions d’euros entièrement financés par l’Etat !

Enfin, avant Mme Jacqueline Irles, il faut rappeler que Chistian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président de la Région Languedoc-Roussillon, s’est également porté candidat à la présidence de cette structure dont il est aussi à l’origine.