L’Association pour la Protection de l’Habitat et de l’Environnement de Marquixanes (l’APHEM) communique :

 

 

“Notre association l’APHEM a obtenue le 16 novembre, à notre demande exclusive, une entrevue en Préfecture de Perpignan, avec Monsieur Philippe CHOPIN, Préfet des P-O nouvellement nommé dans notre département, pour lui faire part de nos inquiétudes sur le projet de déviation NORD. Monsieur le Préfet a répondu positivement à notre demande. Nous avons pu faire part de notre position en matière écologique, urbaine et humaine, face à un projet dont l’ineptie se confirme par ses multiples incohérences.
Petit rappel mémoriel.
En 1998 la DDE Direction Départementale de l’Equipement, administration départementale bien aux faits des particularités locales avait, après projet, écarté la translation de la RN116 au droit ou l’administration régionale de la DREAL renouvelle aujourd’hui le projet ressorti de cartons poussiéreux.
Ce projet avait été très rapidement abandonné pour les multiples contraintes d’infaisabilités par la fragilisation en cet endroit des berges en falaise de la Têt, par le tissu urbain existant, bien moins conséquent à l’époque que celui d’aujourd’hui, la condition des terres arables, la protection écologique de la rivière alimentant en eau potable de consommation la plaine roussillonnaise, eau pure pour l’arrosage des terres agricoles et, ultime condition, l’inhumanité du projet auprès des résidents habitants les mas et maisons concernés. C’est pour cette raison que le projet de contournement par le sud en 2 fois 2 voies avait abouti à la Déclaration d’Utilité Publique en juillet 2008. Projet très cohérent abandonné pour des raisons plus politiques que réelles!
Que nous impose-t-on aujourd’hui?
Le projet de l’Administration régionale de la DREAL, service Occitan responsable de l’élaboration du ravage nord de la commune de Marquixanes et du bas Conflent, n’aura aucun aboutissement en matière de gains de temps de circulation, de sécurité routière, et aura un coût énorme pour sa réalisation ramené au coût du kilomètre routier réalisé.
Les nuisances environnementales de pollution seront présentes dans ce lieu proche de la Têt. Les élus locaux et nationaux de la plaine roussillonnaise en sont conscients et très inquiets. L’instabilité des berges de la rive droite de la Têt, le nombre d’ouvrages d’art conséquents alourdiront le coût de l’opération par le passage décaissé sous la voie ferrée, par le pont sur la rivière, affluent de la Têt, la Coume d’Espira, le pont sur la route actuelle menant à Eus et Arboussols, giratoires pour desservir le village, confirment que ce projet est inepte. De surcroît des mas et maisons sont prévus inhumainement à la destruction.
Nous avons exprimé tout cela à Monsieur CHOPIN, qui a été sensibilisé lors de nos expressions, fondées, claires, et dénuées de propos violents ni haineux de notre part, à l’égard de personne.
Nous remercions aussi Monsieur ALATON, sous-préfet de Prades, qui était présent lors de cette entrevue de travail, lui aussi sensibilisé et à notre écoute, lors de cette réunion de grande qualité mais aussi d’espérances dans un cadre de quiétude de vie en cet endroit du si beau Conflent et de Marquixanes. Entités communale et géographique qui ne veulent pas être ravagés par un projet stupidement réactualisé!
Nous adressons du petit et si beau village de Marquixanes et du Conflent, nos très sincères respects et remerciements à Monsieur ALATON, sous-préfet de Prades ainsi qu’à Monsieur CHOPIN, Préfet de notre département”.