Hier, mercredi 1er avril 2015, la ville du Soler accueillait à l’Espace Martin Vivès une projection/débat organisée par l’association Cap’66 et la municipalité dans le cadre de la 10ème édition de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides. Dès le matin, de 9h 30 à 11h 30, 90 élèves des classes de CM2 du Groupe scolaire François Arago et leurs instituteurs, ont assisté à la projection du film «Nos enfants nous accuseront» de Jean-Paul JAUD.

Ce documentaire sorti en 2008 dénonce l’empoisonnement supposé des aliments par les produits chimiques utilisés dans l’agriculture conventionnelle. Le film illustre l’initiative de la commune de Barjac, dans le Gard, qui a réussi à imposer une alimentation labélisée BIO et d’origine locale à la cantine scolaire du village.

Cette journée s’est poursuivie à 20h par la projection de ce même documentaire à l’attention du grand public. A l’issue de cette deuxième séance, l’association Cap66, représentée pour pour cette soirée au Soler par Mme GRAVEY et M. MAIRRESE proposait un débat autour de la restauration collective de qualité. Un échange qui a suscité de nombreuses questions auxquelles ont pu répondre le Docteur Jeanne-Marie NOEL et Nicolas DUBREIL, animateur de l’Association BIO-APPRO66, qui regroupe les productions Bio des P.O. pour les collectivités.

Véronique OLIER, Première Adjointe, chargée de l’Agenda 21 et de M. Olivier COELPART, Adjoint délégué aux Sports ont également pris la parole pour mettre en évidence les initiatives entreprises au Soler. Actions qui ont consisté à introduire le bio depuis la crèche jusqu’aux écoles primaires. Notons aussi les opérations « slow food » et un « fruit à la récré » qui viennent compléter ce processus d’alimentation raisonnée tout au long de l’année.

Lors de son intervention, Jeanne-Marie NOEL, Médecin généraliste s’est attaché à rappeler un constat malheureusement trop souvent confirmé, la péréquation de l’utilisation des pesticides avec l’augmentation des cancers de nombreuses pathologies notamment chez les enfants et les agriculteurs.

Des alternatives existent pour essayer d’enrayer ces maladies et parvenir enfin à un équilibre de production agricole responsable. Selon les membres de CAP 66, le consommer BIO apparaît comme une première étape incontournable dans ce processus. L’effort déjà entrepris dans les cantines se doit d’être renforcé pour que l’on puisse garantir la santé de nos enfants, une évolution qui ne se fera pas sans une prise de conscience individuelle et générale.