Newsletter Ligue Surf LREté 2015
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L'équipe de la LSLR vous souhaite à tous un bel été et vous donne rendez-vous en septembre pour la reprise du circuit compétition.En attendant, vous trouverez les nouvelles estivales de vos clubs régionaux.Bonne lecture et bon ride à tous!
FORMATION
A noter que cette formation nécessite des pré-requis:– Être âgé de plus de 18 ans au jour de l’examen– Être titulaire d’une licence FFS à jour– Être titulaire du PSC1– Être titulaire d’une attestation de natation de 100m et passage sous un obstacle en surface d’au moins 1 mètre– Avoir participé à au moins 2 RACES inscrites au classement fédéral
COMPETITION
ACTUALITES DES CLUBS REGIONAUX
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https://drive.google.com/file/d/0B1bRLDIKR8CWR0hWdXFyTk5ON2ZWSWl1NXlKWUFXOUdPRGIw/view?usp=sharing
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LECON DE VIE:RETOUR SUR L'EAU DE FREDERIC BONNEF(Notre coach au Downwind Center) Certains ne le savent peut être pas, mais 3 ans plus tôt, de retour d'une compétition de notre circuit à Canet en Roussillon, Fred a subit un terrible accident de la route.C'est avec une grande joie et beaucoup d'émotion que nous publions son
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I AM BACK. Je suis officiellement de retour. J’ai attendu très longtemps ce moment .J’ai survécu à un choc frontal sur l’autoroute auquel on ne survit normalement pas, J’ai survécu 3 heures et demi incarcéré dans un camion, écrasé par des tonnes de métal, avec plus de 18 fractures dont 8 ouvertes. Les os de mes jambes et de mon bras transperçaient ma peau, mon crane était défoncé, j’ai bu mon sang, j’ai avalé mes dents, je ne pouvais plus respirer, ma cage thoracique et mes côtes étaient explosées, tout comme mon sternum. Exprimer ce que j’ai vécu, c’est faire un long voyage vers l'enfer. Mais je me suis battu de toutes mes forces, j’ai survécu avec la rage, j’ai refusé de mourir sur la route. Puis je suis parti dans un monde parallèle, un coma de plus de 10 jours extrêmement traumatisant me faisant rentrer dans un délire pendant lequel j’ai eu la sensation d'être torturé et démembré. J’ai voyagé très près de la mort à ce moment là, j’ai vu l’autre côté, mais j’en suis revenu. J’ai frôlé la folie à cause des anesthésies mais avec l’aide de mes proches je suis revenu vers la réalité. Mais la réalité n’a pas été bien meilleure que mon cauchemar. J’ai survécu à plus de 35 opérations chirurgicales, la plus longue ayant duré 17 heures. j’ai failli me faire amputer de ma jambe droite plusieurs fois. J’ai survécu à des douleurs indescriptibles, des douleurs qui vous donnent envie de tout arrêter, par tous les moyens.Puis j’ai résisté. J’ai résisté à la peur de perdre ma jambe, à la peur de la prochaine opération. J’ai résisté à un an d’enfermement total à l’hôpital puis à une année supplémentaire de bataille en salle de rééducation. J’ai résisté à la dépression, à toute la tristesse, toute la haine que j’ai ressenti lorsque l’on m’annonçait qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles, que j’e n’arriverai jamais plus à remarcher correctement et encore moins courir ou qu’il fallait mieux que j’oublie le surf, le windsurf, le stand up paddle. J’ai résisté à la douleur, qui est quotidienne depuis mon accident, et qui me rappelle tous les jours les moments les plus durs de mon existence. J’ai résisté aux assurances, à leurs avocats, à leurs experts médicaux. Ils ont tout fait pour m’enfoncer alors que j’étais déjà en train de me noyer, ils m’ont frappé quand j’étais à terre. Mais je ne les ai pas laissé me détruire. J’ai résisté à l’envie de me venger de l’automobiliste fou qui m’est rentré dedans dans ce que je considère comme une tentative de suicide, une tentative d' homicide maquillée en accident. Il s’est à peine excusé, il n’est jamais passé me voir, il n’y a rien d’autre à dire. J’ai résisté à à l’envie de me suicider ou de me venger du juge qui ne lui a même pas retiré le permis de conduire. Mais le juge n’est pas fautif, le fautif c’est la justice Française, plus prompte à protéger les coupables qu’à soutenir les victimes.J’ai mis toute ma haine dans ma rééducation, je me suis entrainé très dur, j’ai appris sur moi même, je me suis endurci, à la fois physiquement et psychologiquement. Puis pas à pas, jour après jour, je suis revenu là où aucun médecin, aucun chirurgien, aucun kinésithérapeute, même les plus optimistes ne pensaient me voir revenir. Après avoir réappris à être autonome, j’ai réappris à marcher. Puis je suis retourné sur l’eau. Et ça a été très dur. Mon objectif était de retourner dans les vagues et j’ai parfois pris d’énormes risques pour y arriver. Mais c’était mon choix. Pour moi ça a toujours été tout ou rien. Où j’y arrivais où je pouvais crever. J’ai surmonté mes douleurs et mes peurs car ne pas y arriver n’a jamais été une option.Aujourd’hui, en dépit des douleurs toujours présentes et de nombreuses séquelles physiques, mon objectif est atteint. J’ai particulièrement progressé ces derniers mois. Ma cheville droite est toujours loin d’avoir toutes ses fonctions, mais elle s’est tout de même bien débloquée, et me permet de surfer de mieux en mieux. C’est jusqu’à maintenant et de très loin ma plus belle victoire personnelle.Je ne prétends être un exemple pour personne mais j’aimerai beaucoup que mon histoire aide et serve d’espoir à certains. Je ne demande pas que l’on me mette sur un piédestal parce que je m’en suis sorti, ce que je veux c’est que l’on respecte et soutienne les victimes de la route, et que la justice Française soit enfin plus cohérente sur les condamnations prononcées envers les coupables . Ce que j’aimerai, c’est que l’on prenne conscience du fait que les assurances enfoncent parfois psychologiquement et financièrement les victimes en plus de tous les autres préjudices physiques et autres déjà subis. On ne peut pas fermer les yeux là dessus. on ne doit plus laisser faire ça. Mais ce que je désire encore plus que le reste c’est motiver ceux qui touchent le fond à se battre de toutes leurs forces pour remonter. il faut se convaincre que c’est possible. Je suis bien placé pour savoir que l’on a beau être entouré des meilleures personnes au monde, on se sent tout de même très seul dans ce genre de situation, alors il ne faut écouter que sa propre volonté, il faut aller chercher les solutions en soi.Il y a tellement de monde que je voudrai remercier aujourd’hui mais ce texte serait beaucoup trop long, il y a beaucoup trop de monde. Si je regarde en arrière et que je fais le point sur tous ceux qui m’ont apporté leur soutien, le nombre de visites à l’hôpital, le nombre de messages, de coups de téléphone, et les aides concrètes que j’ai reçu de certains, je me rends compte à quel point j’ai de la chance. Je suis béni d’être aussi bien entouré. Mon coeur se soulève à chaque fois que j’y pense. Je me souviens de ceux et celles qui étaient tous les jours avec moi à l’hôpital ou qui ont voyagé parfois de très loin pour être à mes côtés et me témoigner leur amitié. Je suis fils unique mais j’ai beaucoup de frères et soeurs. Je ne pourrai jamais vous remercier assez les amis mais je veux juste vous dire que j’ai très bonne mémoire. Je n’ai oublié aucune visite, aucun message. Tout a compté, tout m’a aidé.Je veux saluer tous ceux qui m’ont soigné, rééduqué, accompagné à l’hôpital. Je veux saluer le travail de fou des infirmières, des chirurgiens, des kinésithérapeutes, ostéopathes, ergothérapeutes Français. J’ai vu tellement d’exemples de courage, de compétence, et d’humanité lorsque j’étais dans les hôpitaux ou dans les centres de rééducation. Il y a tellement de gens qui ont forcé mon admiration. J’y ai vu et vécu des choses très dures , j’y ai croisé de vrais champions. Des champions du quotidien, des gens qui se battent tous les jours, soignants ou patients. Je suis fier de les avoir croisé et de m’être battu à leurs côtés, ainsi que des rencontres que j’ai faite dans les centres de rééducation.Ce que j’ai vécu ces dernières années, je ne le souhaite à personne, même pas à ceux qui m’ont enfoncé après l’accident. Mais j’ai survécu à tout cela et j’en ai retiré de la force . Si je dois continuer à me battre je le ferai sans faiblir. Mais je vais essayer de tourner la page, reprendre la main sur ma vie et continuer à rêver, entouré par ceux qui ne m’ont jamais lâché. J’ai encore beaucoup de choses à vivre et à me prouver. Je ne me pose aucune limite. J’ai déjà déjoué beaucoup de pronostiques. Je ne regarde pas mes limitations, je regarde mes possibilités.
ZOOM SUR LE SPOT DE TRESTLES, LIEU DU HURLEY PRO,ETAPE AMERICAINE DU CIRCUIT ENTRE L'EPREUVE DE TAHITI ET CELLE D'HOSSEGOR. PAR DAVID NIEL
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Le spot est en fait composé de 5 vagues disctinctes qui composent le San Onofre State beach. Du nord au sud et sur environ 1 km, s'enchaînent Cottons, Uppers, Lowers, Middles et Church. Chacun des spots a ses spécificités: pic gauche-droite pour Lowers ou même Cottons, droites essentiellement pour Uppers, vagues plutôt propices au longboard sur Church ou Middles, plutôt shortboard sur Uppers ou Lowers…Vous l'aurez compris, il y en a pour tous les goûts. Mais le meilleur est à venir. Trestles est un véritable
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