En cette fin de journée du dimanche 9 juin, un essaim d’abeilles a décidé de rendre visite aux promeneurs sur la place du village. Arrivées sans crier gare, elles virevoltaient autour de leur reine, dans le petit bruit lancinant bien connu…

 

Un spectacle surprenant, même pour ceux qui connaissent et aiment la nature. Répondant à l’appel d’un spectateur signalant l’œuvre de dame nature, Georges SOLER, apiculteur habitant au village voisin, est venu donner un nouveau refuge à l’essaim égaré.

Le métier d’apiculteur, une passion

C’est Georges qui nous l’indique. Gamin, lorsque son père l’emmenait voir ses amies les abeilles, il avait peur. Cette appréhension est aujourd’hui définitivement partie et notre ami est devenu un maître dans cet art incontesté au service de la nature. Encore un passionné !
Il est vrai qu’il est nécessaire d’agir avec le plus grand calme, avec la plus grande sérénité, pour ne pas risquer d’affoler nos insectes hyménoptères de la super-famille des Apoïdes. Voilà pour la définition savante. Tout cela pour dire : abeille.

 

La préparation de la récupération

Dans un premier temps, l’apiculteur est venu en repérage. Un simple regard jeté d’une manière experte, lui a permis de voir les dispositions à prendre pour effectuer la récupération et éloigner ainsi l’essaim du public. En effet, la présence de ce dernier, pourrait devenir dangereuse pour les adultes, mais aussi pour les enfants. Nous croyons savoir que des allergies existent provoquées par les piqûres possibles.
Georges est vite revenu pour agir concrètement. Il avait préparé une ruche. Pour appâter les abeilles, du miel à l’intérieur de cette dernière, a été déposé. L’effet est immanquable. Vite, les abeilles redressent leurs postérieurs. Georges nous indique : « C’est le signe pour montrer que la reine, chassée par une plus jeune de l’ancien rucher, est entrée dans son nouvel habitacle ». Le tour est presque joué. Reste à faire preuve de patience, ce dont notre apiculteur ne manque pas.
Mais le travail ne s’arrête pas là. Pour que la reine puisse pondre, il faudra qu’une partie des abeilles migrent dans un autre rucher.
Voilà ! Notre histoire s’arrête là.
Une dernière précision. Les abeilles récupérées, sont noires. Elles sont réputées pour être les plus vaillantes sur les 20 000 espèces qui existent sur la planète, dont environ 2000 présentes en Europe et à peu près 1000 en France.
Alors, longue existence au nouveau rucher. Ses locataires, ne manqueront pas d’aller butiner toutes les fleurs produites par dame nature, pour notre plus grand plaisir : déguster du bon miel du pays.

Joseph JOURDA.