« Nul n’est prophète en son pays. Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Ou encore, « ne fais pas aux autres ce que tu n’acceptes pas pour toi-même ». Autant de citations populaires qui résonnent dans nos têtes à la vision de certains spectacles peu agréables dans nos rues.

Il est vrai que la diminution de la redevance des ordures ménagères peut apparaître comme une économie utile, salvatrice, indispensable pour la sauvegarde de notre économie locale. Mais a-t-on évalué la perte du bien vivre dans un environnement agréable ? Notons au passage que le délégué communautaire de notre village, c’est-à-dire monsieur le maire R.Ferrer, a voté cette délibération.
Il en est ainsi également des poubelles vides qui restent, jour et nuit, un peu partout dans notre paysage. Nos yeux finiraient par prendre l’habitude de telles situations. Mais voilà, les lanceurs d’alertes ne manquent pas dans la population.

Le ramassage des ordures ménagères

Ainsi, les poubelles de déchets alimentaires (grises), dans certaines parties de la cité, ne sont plus ramassées qu’une fois par semaine, pour deux fois dans les autres. Ce qui ne manque pas de lever des incompréhensions entre les uns et les autres. Ceux qui auraient la chance de ne pas subir les odeurs olfactives et ceux pour qui l’odorat serait devenu un sens inutile, aléatoire.
Une nuisance, combien pernicieuse vient de naître : élever une partie de la population contre l’autre sur des problèmes qui pourraient être considérés comme étant « au ras des pâquerettes », mais qui ont toute leur importance dans le quotidien des riverains. Ce n’est certes pas ainsi, pensons-nous, que l’on promulgue, que l’on privilégie une politique de rassemblement. C’est pourtant d’elle, dont nous avons tous besoin, en ces moments pénibles que nous sommes en train de vivre.
Heureusement qu’il existe d’autres éléments qui nous permettent de ne pas désespérer du genre humain, qui nous montrent tout le positif que nous pouvons tirer de toute situation.
Il en est ainsi d’une jardinière sur notre place Arago. (est-elle la seule dans le village?) Nous pouvons apprécier, à sa juste valeur, la mise en terre de graines fournissant des plantes nourricières. Il s’agirait de cucurbitacées qui sont environ, au nombre de 800 espèces. Nous attendons avec impatience la récolte.

 

Nous avons besoin d’orientations suivies d’actes, pour rendre agréable notre environnement

Les idées dans les têtes ne manquent pas. Des actes, mêmes isolés, montrent que les choses sont possibles. Certains endroits, comme les abords du gîte en plein centre du village, dans le vieil Estagel, montrent que des améliorations possibles sont réalisables à moindre coût. Il suffit pour cela d’avoir cette volonté, d’aimer son village, d’être à l’écoute de ceux qui ont le savoir en ce domaine. D’autres lieux existent, où les voisins prennent en compte, spontanément, instinctivement, l’amélioration du cadre de vie.
Ces bonnes volontés ne demandent qu’à être accompagnées.

Joseph JOURDA.