Rare est le jour, ou les émissions d’actualité sur nos chaînes télé, ne relatent pas un fait de pollution de part le monde, dans nos mers, nos montagnes. Rare est le jour ou des associations, des partis politiques, ne proposent pas des solutions. Rares sont les moments où l’on nous parle de la pollution devant notre porte. Et pourtant !

C’est cette polution, que nous avons pu constater, grâce à des voisins avertis, à l’entrée de notre village, lorsque l’on arrive de Perpignan, après le rond-point, sur votre droite. Une déchetterie semble en effet être installée à cet endroit. Que faire pour remédier à cet état ?

Pourquoi cette pollution ?

Ainsi, trouvons-nous des plastiques, des papiers de toute sorte, accrochés aux arbustes, naviguant au grès de la tramontane ou du vent marin dans un espace que nous souhaiterions voir libre de toute pollution.
Il est certain que les efforts faits pour acquérir le label « Zéro Phyto » est un élément positif pour notre village. Il serait dommage, qu’il soit transformé en simple slogan. Il est certain aussi que, comme le montrent nos clichés, des efforts doivent encore et toujours être prodigués pour faire en sorte que notre environnement reste agréable, que les mesures environementales et écologiques soient respectées.
Tout comme les excréments de nos amis les chiens dans la cité, que les employés, sans relâche, font de leur mieux pour débarrasser les pavés, des mesures nous semble-t-il, doivent être mises en Å“uvre, pour en finir avec cette pollution constatée à l’entrée du village.
Comme souvent dit, dans les actualités télévisées, le problème de la pollution de nos mers provient avant tout de la terre. C’est, toute proportion gardée, ces inconvénients que nous trouvons sous nos pieds, devant notre porte.
N’oublions pas, que les déchets plastiques arrivant dans nos mers, se transforment en particules, que les poissons avalent et que nous retrouvons dans nos assiettes.
Le civisme commence donc chez nous, dans notre environnement immédiat.
Les viticulteurs, malgré des moments difficiles, font tout leur possible pour réduire la pollution provoquée par les intrants vendus par des multinationales. Souvent, ils mettent leur main dans leur poche pour trouver les moyens. Des efforts leur sont demandés, d’accord ! Mais ces mêmes efforts, ne doivent-ils pas aussi être de mise pour les autres professionnels ? Ce ne serait que simple justice nous semble-t-il.
Il en va de l’intérêt de notre planète que nous devons léguer à nos enfants dans le meilleur état possible. Cette planète qui ne nous appartient pas. Il est question également, de la santé des hommes et des femmes.

Joseph JOURDA