Dans un précédent article du 12/08/2018, intitulé « Une période riche en renoncement », paru dans ces mêmes colonnes, nous évoquions le problème du compteur Linky. Depuis, des idées semblent avoir fait leur chemin.

Sur les portes d’habitations, sur les emplacements extérieurs des compteurs, naissent des inscriptions montrant le refus des citoyens d’accepter le nouveau compteur Linky.

Un esprit citoyen responsable

Cela ne fait aucun doute, de plus en plus de citoyens veulent savoir, veulent comprendre, à l’instar de cette personne qui devait nous confier : « Avec ces nouveaux compteurs Linky, existe des conséquences médicales. Les personnes qui utiliser l’oxygène en traitement, sont susceptibles d’être les plus exposées. C’est aussi une intrusion dans notre vie ».
Tout semble être dit et bien compris. Pour cette personne qui a mis un des écriteaux sur son compteur extérieur, les choses sont claires : Linky, c’est non !
Cette autre personne a essayé vainement d’avoir un entretien avec monsieur le maire sur ce sujet pour connaître la position de ce dernier sur ce problème qui devient récurent.
C’était sans compter que les élus majoritaires revendiquent pour Estagel, tout d’une grande ville. Il est donc impérieux que les façons de faire correspondent, sommes-nous tentés d’expliquer. C’est-à-dire qu’un rendez-vous est nécessaire pour entrer dans le bureau du premier magistrat.
La vérité, est qu’il n’en est rien. Estagel reste un village et c’est tant mieux. Les citoyens doivent pouvoir rencontrer les élus lorsqu’ils en éprouvent le besoin. Mieux ! Le rôle des élus, n’est-il pas d’aller vers les citoyens et non d’attendre le contraire ?
Nous abordons là, un autre sujet sensible que nous serons, très certainement, amenés à traiter dans un avenir proche. Les élections municipales obligent.

Une pétition a déjà été signée

Dans l’article donné en référence, nous soulignions que le syndicat CGT avait fait signer une pétition dénonçant, selon la centrale syndicale, les aspects dangereux sur bien des sujets, du nouveau compteur. Ne serait-il pas judicieux que cette organisation syndicale, placée sur le devant de la scène à ce moment-là, élargisse cette initiative citoyenne en aidant les possédants ou locataires d’appartements, à continuer dans cette démarche qui nous semble des plus opportunes ?
Imaginons sur un grand nombre de façades cette inscription : « Non au compteur Linky ».
N’en doutons pas. Cela aurait un impact médiatique certain.
Alors, chiche ! Verrons-nous des militants devenir les relais indispensables à cette démarche et ainsi être utile à la population ? Nous l’espérons vivement.

Joseph JOURDA