Au vu de la vélocité avec laquelle le tuyau a été réparé il m’a paru important de créer un autre épisode. Dans le premier épisode j’ai relaté la proximité immédiate et la fréquentation importante du lieu généré par notre Poubelle.

Eugène Poubelle fut l’inventeur de la boite à déchet. En y adaptant des roulettes on obtient le mobilier urbain si prisé à Port Vendres avec sa couleur favorite ” gris souris ou béton brut” ce qui convient au peuple en l’empêchant de rêver aux plages de sable fin, ce qui pourrait susciter un sentiment de bonheur dans un cadre idyllique mais contraire a l’intérêt du contribuable qui doit courber l’échine.

Étant un amoureux de ce littoral merveilleusement conservé ce mobilier urbain apparaît comme une laideur provocant la nausée existentielle et contraire au but de cet illustre préfet de la Seine qui voulait améliorer les conditions sanitaires de la population urbaine et une absurdité par rapport à la géographie du lieu.

Il m’a été relaté que certains habitants de notre Ville ont demandé il y a quelques mois le nettoyage de ces récipients capables en ouvrant le couvercle de vous remplir les mains de champignons. sans avoir à vous promener dans la foret de la Massane à la bonne saison. A nouveau, pour ce nettoyage ou désinfection, Il a été répondu que la responsabilité en revenait à la communauté de commune.

La preuve le tuyau qui a souillé de papier toilette ce récipient et son emplacement réservé , n’ont pas eu droit au même égard que Monsieur Poubelle, dont la fonction de Préfet devait je suppose l’obliger à se laver régulièrement.

Je ne veux en aucun cas écrire de contre vérité mais je crois que rien n’est prévu concernant le nettoyage de ce mobilier si primordial et indispensable, ce qui depuis les directives Européennes n’est plus fatalement le cas de nos elus.

Pour finir une bonne idée serait d’entamer une réflexion sur les causes du retard de l’activité touristique à Port Vendre par rapport aux proches communes avoisinantes. Personnellement je pense que ces voisins tirent le drap avec plus de conviction et notre commune reste malheureusement englué dans son passé.

Transformer tous les quais en promenade ombragé avec des espaces de retauration classiques ou rapide et quelques espaces de repos procurerait plus d’activité plutôt que s’acharner à sauvegarder des ruines ou un métier qui n’attire plus les jeunes.

Le seul moyen de ne plus être un lieu de passage c’est susciter l’envie de rester et vouloir que les gens restent.

C. LAUTRE