Collectif des associations de la Côte Vermeille

Communiqué du 13  octobre 2015

De J-C Bisconte de Saint-Julien, président de Port-Vendres, et les Port-Vendrais et responsable associatif pour  la réforme portuaire (désigné par le  collectif des associations en février 2014 (FRENE et 7 autres associations de la Côte Vermeille). 11, route de Banyuls 66660 Port-Vendres, Tél : 0609260226)

Port de Port-Vendres : les associations veulent  un « plan Marshall » piloté par la Région.

Lors du dernier Conseil Départemental, Jean CASTEX (maire LR de Prades et conseiller départemental) s’est opposé au maintien de la « compétence » portuaire du département ainsi qu’aux velléités du maire Jean-Pierre Roméro (LR/ Les Républicains) qui ne s’intéresse qu’à la « récupération de la gestion de la plaisance », alors même que  la Loi l’interdit dans tous les ports dont les activités interférent. Ce débat a escamoté deux questions essentielles : la fin de la concession et la propriété foncière.

Selon le journal L’Indépendant, la fin de concession de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) serait 2016 pour la pêche et 2019 pour  la plaisance et le commerce.

C’est contraire aux dires du Rapport Gouvernemental « Enjeux de la décentralisation portuaire » qui parle de 2016 pour les trois activités et dit aussi que Port-Vendres est l’un des rares ports dont la propriété n’a jamais  été transférée par l’Etat, alors que  la CCI et le Département prétendent  le contraire.

Ce qui explique leur acharnement pour tenter de s’approprier les 30 hectares du Domaine Public Maritime Port-vendrais et aussi le combat mené par les associations depuis 15 ans. Ce combat continuera, y compris contre la municipalité incapable de défendre les droits patrimoniaux de la commune.

Le Rapport classe le port au dernier rang national et parle de ces quais en eau profonde qui n’ont  jamais fait l’objet d’étude approfondie. Ce qui confirme tous les  doutes sur la viabilité de l’activité de Commerce et du projet de 3ème quai. Les présidents Bernard FOURCADE (CCI Région) et Jean-Pierre NAVARRO (CCI’66) doivent s’expliquer sur ces points et sur l’abandon  d’une concession lourdement financée par les habitants des Pyrénées-Orientales.

Au vu de « l’incompétence départementale  et de la carence municipale », les associations demandent l’intervention de la Région pour apporter les moyens budgétaires indispensables à la remise en état du port, conduire les audits et établir un plan consensuel de développement.

Un tel « plan Marshall Port-vendrais » doit aboutir, surtout si Jean CASTEX, qui est aussi conseiller maître à la Cour des Comptes, fait valoir l’argument de discipline budgétaire pour convaincre les élus récalcitrants.