Quatrième en partant de la gauche, le président de la Fédération française des ports de plaisance, Serge Pallares.

L’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon (UPVLR), fédérant plus de trente  ports de plaisance de la Région et présidée par Serge Pallares, a tenu son assemblée générale ordinaire le mercredi 22 mai 2013 à Canet-en-Roussillon, en présence de Pierre Mérico, adjoint  délégué au Port, représentant le maire Bernard Dupont. Cette rencontre a connu un succès important, réunissant plus de soixante gestionnaires de ports et  personnalités, démontrant ainsi la place prise par les réunions de l’association pour ses membres et partenaires.

 

La présence de Didier Codorniou, vice-président de la Région Languedoc-Roussillon en charge des finances, de Stéphane Pagès, collaborateur du député  Fernand Siré (UMP), de René Gaudino, Président de l’Union des Ports de Plaisance de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Vice-Président de la Fédération Française des Ports de Plaisance, Claude Roquelaure, représentant de Henri Martin, Président de l’Association des Communes maritimes du Languedoc-Roussillon, maire de Port-la-Nouvelle, de Jacques Terrasse, représentant de Elisabeth Viola, Directrice de la Caisse des Dépôts du Languedoc-Roussillon et de Guillaume Nardin, Chargé de mission pour le Conseil général de l’Hérault, a pu être saluée.

Lors de cette réunion, le président Serge Pallares a rappelé l’importance des chantiers engagés en 2012 par l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon, notamment en ce qui concerne la rédaction de la Charte Sud de France nautique, en coopération avec le Conseil régional du Languedoc-Roussillon et en liaison étroite avec le Parlement Régional de la Mer lancé le 21 mars 2013 par le président Christian Bourquin, le développement de partenariats importants avec le CNFPT et les OPCA pour la mise en œuvre de formations collectives ou encore la mobilisation des services de l’Etat et institutionnels concernant les problèmes rencontrés dans le cadre des dragages.

 

Le président a aussi pu mettre l’accent sur les travaux à poursuivre pour l’exercice 2013/ 2014 et la nécessité d’une participation forte des adhérents de l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon pour ce faire.

En effet, l’association aura pour but de mettre en œuvre la Charte Sud de France Nautique, de déployer le modèle de développement touristique durable Odyssea en région, de mobiliser les pouvoirs publics sur la problématique de la fiscalité et des dragages, pour aboutir à un éventuel schéma régional ou encore de trouver des solutions de financements pour le renforcement ou la réfection des ouvrages de protection portuaires et de déployer un plan de formations collectives en cohérence avec les nouveaux enjeux de sécurité rencontrés par les gestionnaires de ports.

 

Cette assemblée générale a également été l’occasion d’une présentation de la stratégie 2014-2020 du modèle Odyssea, ayant pour objet de renforcer les liens ports de plaisance/ arrière-pays, de favoriser le cabotage de port à port et de structurer une offre touristique et d’itinéraires à partir des escales portuaires.

L’adaptation de ce modèle de développement économique aux ports du Languedoc-Roussillon devra leur permettre de s’inscrire dans les politiques européennes en cours d’élaboration et de faire face aux évolutions de la demande des clientèles de plaisanciers à l’année, en escale ou encore des clientèles touristiques terrestres.

 

 

Les membres de l’Association et les partenaires de l’Union des Villes Portuaires du Languedoc-Roussillon ont ensuite pu assister à une présentation de la Loi de finances rectificatives 2012, qui a pour objet de définir la méthode d’évaluation de la valeur locative des ports de plaisance, impactant de ce fait le mode de calcul de la taxe foncière. Luc Godard, du Cabinet Thelem, en charge de cette présentation a également restitué une simulation de l’impact de cette réforme sur le montant de la taxe foncière due par une trentaine de ports de la région, démontrant ainsi de quelle manière celle-ci restreindra de façon sensible leurs capacités d’investissement. Ainsi, à l’issue de l’Assemblée Générale, il a été décidé de mettre en œuvre une action collective et nationale pour alerter l’Etat sur les effets de la Loi.

 

En clôture de ces échanges, l’Union des Villes Portuaires a accueilli deux entreprises partenaires de la Fédération Françaises des Ports de Plaisance : Wifi-Telecom, spécialiste de l’Internet en milieu difficile et la SADE-CGTH, entreprise positionnée dans la constitution des réseaux.