La prolifération des goélands sur le littoral roussillonnais devient un phénomène inquiétant.

Oiseau au bec long et épais se nourrissant d’animaux et parfois de charognes, le goéland est capable de digérer des os de tailles considérables.

Sur notre côte, où depuis ces dernières années il prolifère d’une manière spectaculaire, le goéland ne semble avoir aucun prédateur.

A Argelès-sur-Mer, on peut voir des colonies entières de goélands déambuler dans le célèbre Bois de pins ainsi que dans les allées piétonnes, fouillant dans les poubelles qu’il savent désormais renverser et/ ou ouvrir, allant se servir dans les gamelles de nos compagnons domestiques, canins ou félins, installées dans les jardins ou sur les terrasses.

La semaine dernière, une Argelésienne qui promenait son yorkshire sur le front-de-mer, a vu son chien s’envoler littéralement sous ses yeux, enlevé par un goéland !

Cette semaine, deux autres Argelésiens ont dû emmener leurs chats chez le vétérinaire : ils avaient été la cible d’attaques de goélands.

Si jusqu’à présent chacun avait localement une anecdote souriante sur les goélands – on les a souvent vu pendant la belle saison saisir en plein vol glaces, churros et frites entre les mains de gosses… – ces oiseaux constituent désormais un véritable phénomène de société qui pose un sérieux problème à la population, puisque, on le voit, pour se nourrir au quotidien ils sont prêts à tout, causant parfois de graves nuisances.

Les autorités devraient se pencher sur ce problème : ne faut-il pas limiter le nombre de ces oiseaux, qui sont sans prédateurs et protégés ?