Mais où sont donc passées les ligues anti-bruits et autres associations de protection environnementale qui ont fait chier toute une génération qui ne demandait qu’à s’amuser ?

Pendant des étés, ces Ayatollahs à la chlorophylle, dont le seul et unique plaisir estival était de venir en vacances dans la station pour emmerder les gens qui travaillaient, ont fait fermer des bars, des restaurants, ont fait plier des terrasses, ont fait des procès d’intention à des nightclubbers, ont réveillé des directeurs de Cabinet en Préfecture, jusqu’à se révéler être d’audacieux et talentueux écrivains masqués derrière des lettres anonymes, etc.-etc. Ces “anti-bruit” ont littéralement pourri la vie de dizaines de saisonniers sous le soleil d’Argelès-sur-Mer !

Mais où sont-ils aujourd’hui ? On ne les voit plus, on ne les entend plus, on ne les lit plus… Pourtant, ils auraient de quoi tremper leur plume délétère dans les encriers d’un quotidien argelésien qui est en train de perdre un pan de son identité architecturale, et donc environnementale.

Ainsi, des copropriétaires de la Résidence L’Orée du Bois (de Pins en l’occurrence… face à l’Hôtel Le Maritime), aidés de riverains du boulevard des Albères, sont en train de s’organiser face aux tractopelles et autres grues qui, jour après jour, élèvent un immeuble dans l’un des sites les plus authentiques d’Argelès-plage.

Une villa a été détruite pour laisser place à la construction d’un bâtiment de plusieurs niveaux de hauteur, lequel s’encastrera à moins de 5 mètres (!) de par et d’autres des balcons et fenêtres attenantes.

Certes, une fois de plus, le promoteur bâtit en toute légalité, possédant toutes les autorisations municipales pour mener à terme son permis de construire, mais il est quand même permis (sans jeu de mots) de s’interroger sur le cadre environnemental naissant de cette situation désastreuse au niveau visuel dans une telle promiscuité.

Les habitants de la Résidence L’Orée du Bois ont de quoi être en colère car l’Argelès-plage qu’ils vont découvrir le temps de leurs vacances ouvrira désormais ses fenêtres sur une ambiance “très Clichy… sous bois tout de même” !