Le conseil d’administration de la SNCF examinera aujourd’hui les 12 lignes “malades” de son réseau et sur lesquelles l’entreprise publique “veut orienter ses efforts pour améliorer la qualité de service”.
A l’origine incontestablement de cette soudaine prise de conscience : le train Strasbourg – Port-Bou, qui a mis treize heures le mois dernier pour arriver à destination !
D’ailleurs, la liaison TER Nîmes – Perpignan (au même titre que le Train Express Régional Paris – Chartres – Le Mans), fait partie des douze lignes “malades” recensées par la SNCF et sur lesquelles la Compagnie ferroviaire promet d’investir prioritairement.
En effet, face à la colère grandissante des usagers et aux groupes de pression naissants, c’est Guillaume Pepy, le président de la SNCF en personne, qui monte aujourd’hui au créneau : “C’est un sujet qui dépasse la seule responsabilité de l’entreprise, tant les causes du dérèglement sont variées. Il fait être prudent”, déclare-t-il ce matin dans les colonnes du quotidien économique Les Échos, en page 25 (deuxième cahier). D’ailleurs, on apprend qu’un audit sur les causes des retards doit être mené.
Plus loin, Guillaume Pepy poursuit : “s’il y a des cloisonnements internes (à l’entreprise) qu’il faut revisiter parce que ça empêche telle ou telle solidarité sur le terrain, moi j’y suis prêt”.