Communiqué de presse

“TGV – LES DERNIERES NOUVELLES – CE TRAIT D’UNION QUI MANQUE TANT

Titre aujourd’hui l’Indépendant après la réunion qui s’est tenue dans le cadre du Club de l’Eco.

Notre association PMCV engagée depuis 1990, hors de tout lobby, dans un combat toujours positif pour l’arrivée du TGV en Roussillon dans le respect de son territoire, regrette de ne pas avoir été invitée à cette réunion d’autant plus qu’indépendamment du site officiel de la SNCF, nous sommes la seule association en Roussillon qui met à disposition sur son site «www.tgv-roussillon.fr » toutes les informations sur l’évolution du projet.

En effet, si nous avons toujours soutenu l’arrivée du TGV voyageurs en Roussillon, nous aurions pu rappeler que le trafic global actuel de la Gare Centre est de 50 trains jour, alors que celle de Montpellier est de 250 trains jour, c’est dire que notre ligne est loin d’être saturée.

Et, que pour nous, le combat sur la création d’une ligne mixte Rivesaltes-Le Soler reste un paradoxe. En effet ce tronçon serait la solution miracle au ferroutage alors que la ligne Rivesaltes-Béziers reste sur la ligne classique.

Par ailleurs ce mini tronçon d’un coût de l’ordre de 500-600 millions d’euros, sera économiquement toujours déficitaire à l’instar du tunnel du Perthus tout en oubliant que ce secteur rend obsolète nos investissements (Gare centre – plateforme Saint Charles), crée 20 km de cicatrice complémentaire en plaine, impacte 6 villages tout en isolant totalement tant au niveau ferroviaire international Perpignan et le Roussillon que sur l’axe des Métropoles Toulouse-Montpellier-Barcelone.

En première analyse, avant d’y revenir prochainement, cette réunion ne nous a pas rassurée sur la véritable évolution du projet en cours, pas plus que sur l’amélioration du trafic voyageurs inter Métropoles – Barcelone.

Nous rappelons que fin avril 2017, dans un communiqué, la présidente socialiste de Région Carole DELGA a plaidé pour que le projet soit fractionné, pour un futur plus réalisable, avec une première étape Montpellier-Béziers Bref, le chaînon manquant correspondra désormais à Béziers-Perpignan et, ce tronçon ne sera pas mixte et se veut rassurante sur la réalisation de l’ensemble : « L’actualisation du classement en Projet d’intérêt général (PIG) de l’ensemble du tracé permet de sanctuariser la totalité de la ligne nouvelle ».

Alors oui, c’est donc bien Béziers-Perpignan qui reste le trait d’union manquant en ligne voyageurs pour une durée à l’évidence indéterminée, compte tenu les évolutions de la LGV Toulouse-Bordeaux et l’état de  nos finances.

Il nous reste à être vigilant sur l’actualisation en projet PIG sur l’ensemble du tracé.

Les prochaines élections législatives, nous permettront de rappeler aux candidats l’importance de ce combat que nous menons depuis 1990.”.

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