(De gauche à droite : François CALVET, Jean-Marc PUJOL et Olivier AMIEL face aux médias)

Hier, jeudi 23 mars 2017, à 11h, le président de Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) Jean-Marc PUJOL, maire de Perpignan a présenté, depuis le siège de ladite Communauté Urbaine les résultats de l’action menée en faveur de la construction et la réhabilitation de logements sur le territoire. A ses côtés, le vice-président délégué à l’Habitat, François CALVET, sénateur-maire de Le Soler, ainsi que le conseiller communautaire délégué à la politique de la ville, Olivier AMIEL également adjoint au maire de la Ville de Perpignan en charge de ces mêmes questions, ont montré en quoi cette politique ne vise pas seulement à améliorer l’offre de logement sur le territoire mais bénéficie aussi très fortement à l’économie locale.

Etabli en début d’année, le chiffre de production de logements sociaux sur le territoire des 36 communes pour 2016 s’est élevé à 750, un record ! Entre 2012 et 2014, PMM faisait déjà partie des deux territoires dont le taux de progression était le plus haut au plan national (sources rapport national Observ’Agglo). Autorité organisatrice du logement, PMM attribue l’enveloppe financière fixée par l’Etat, à travers un contrat de délégation des aides à la pierre renouvelé une troisième fois l’année dernière. Le rythme de production, qui était de 200 par an lors de la prise de compétences de l’agglomération en 2006, a ainsi plus que triplé en une dizaine d’année. Raison pour laquelle Jean-Marc PUJOL a rappelé la nécessité de « mettre en valeur ce travail, cet investissement de tous les jours et le rôle majeur de PMM dans la production de logements sociaux, mais aussi, à travers les aides spécifiques réservées sur ce champs, à la transition énergétique ».

François CALVET a souligné pour sa part l’effet démultiplicateur des aides directes consenties par la communauté urbaine depuis sa prise de compétence en 2006 : « PMM a permis aux opérateurs HLM d’équilibrer leurs projets, ce qui a boosté la production de logements sur le territoire et généré 56 millions d’euros en moyenne chaque année pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics ». La communauté urbaine dégage en effet 2 millions d’euros d’aide directe sur son budget propre, à travers le FIL (Fonds d’Intervention Logement), soit aujourd’hui plus que les 1,7 million d’euros d’aides de l’Etat dont elle a également la charge. Et François CALVET d’ajouter : « un autre point important, c’est la mutualisation de la production ; toutes les communes jouent le jeu de sorte qu’au lieu d’un ratio initial de 80% à Perpignan, 20% ailleurs, les opérations de logements sociaux sont désormais à 50% sur la villle-centre et 50% sur les 35 autres communes ».

La communauté urbaine intervient également pour soutenir la réhabilitation du parc privé, à travers l’attribution des aides de l’ANAH (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat). Comme l’a résumé Olivier AMIEL : « pour un euro investi, ce sont 3 euros de travaux qui sont réalisés sur le territoire et, sur les 96 millions d’euros dépensés sur 10 ans pour améliorer l’habitat, notamment dans les cÅ“urs de ville, plus de 80% ont bénéficié à des entreprises locales et à l’emploi dans le secteur du BTP. Le bienfait est donc double ! ».

Ce sont ainsi près de 400 logements par an qui sont rénovés, avec une priorité de plus en plus forte sur la lutte contre la précarité énergétique (les ¾ des aides sont spécifiquement destinés à cette action, le reste se répartissant entre le maintien à domicile des personnes âgées et la lutte contre l’habitat indigne ou très dégradé). Un accompagnement a été mis en place auprès des propriétaires à travers la SPL (Société Publique Locale) « Habiter Mieux », tandis que des actions complémentaires se déploient cette année sur la rénovation énergétique : campagne de thermographie aérienne, plateforme locale de la rénovation énergétique avec le CD66.

Intensifiée sur ce volet, avec un rythme de production de logements au minimum maintenu, l’action de PMM en la matière représente au final un impact considérable sur l’économie du territoire. Ainsi, les 1 074 logements financés en 2016 (parc public et parc privé confondus) vont-ils encore représenter près de 70 millions d’euros de travaux pour les deux ans à venir.

Quelques chiffres

  • 5 819 logements sociaux financés en 10 ans
  • 3 906 réhabilitations dans le parc privé
  • 566 millions d’euros de travaux générés