Alors que nombre de commerçants du centre-ville perpignanais se plaignent de l’absence d’élus consulaires (de la Chambre de commerce et d’industrie/ CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales) à leurs côtés, qu’il s’agisse d’animations ou de projets à mettre en route, le syndicat CG-PME dont la dirigeante dans les P-O est Me Myriam Subiros-Réyès (ancienne élue de la Ville du temps de Paul Alduy maire et sénateur) fait preuve lui d’un certain dynamisme dans l’action sur le terrain qui n’échappe à personne, et surtout pas aux médias.
La CG-PME, aux dernières élections consulaires, on s’en souvient, avait soutenu l’équipe conduite par Bruno Delmas qui n’avait pas réussi à vaincre les sortants autour de Bernard Fourcade, actuel président de la CRCI à Montpellier (c’est Jean-Pierre Navaro qui lui a succédé aux commandes de la CCI de Perpignan et des P-O).
Malgré cet échec, la CG-PME de Me Myriam Subiros-Réyès poursuit ses engagements et n’hésite pas à s’intéresser de très près à la vie économique et commerciale locale, “là où trop souvent la CCI et les institutionnels ont baissé les bras” insiste un commerçant de l’avenue de la Gare/ Charles-de-Gaulle. “Certains d’entre nous ont été ruinés par d’interminables travaux, dont on ne voit toujours pas la fin!, il est grand temps que cela cesse et que les décideurs viennent s’expliquer, et pas seulement en buvant un coup avec nous et puis s’en vont (…)”.. Et c’est justement là que la CG-PME s’ancre, en prenant efficacement position dans la défense du “petit commerce” notamment. Me Myriam Subiros-Réyès se veut alors force de propositions et elle est en train de s’installer dans un schéma incontournable… à l’horizon des prochaines élections municipales ? Même si l’entourage de la présidente de la CG-PME des P-O s’en défend énergiquement, refusant catégoriquement toute allusion politique concernant son combat et sa présence aux côtés des petits commerçants, il n’empêche que l’ombre de Bruno Delmas plane… Encore et toujours. D’autant que celui-ci, de par ailleurs, ne reste pas inactif. Loin s’en faut !