Olivier AMIEL, Robert BASSOLS, Stéphane RUEL, Philippe VIGNES, Laurent GAUZE et Bernard FOURCADE.

 

L’amphithéâtre du siège de la Métropole Perpignan Méditerranée, boulevard Saint-Assiscle, accueillait dans l’après-midi de ce jeudi 8 mars 2018, plusieurs personnalités locales invitées à participer à la signature de la convention du Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC).

Aux côtés du préfet des P-O, Philippe VIGNES, qui présidait la cérémonie, se trouvaient Stéphane RUEL, adjoint au maire de Perpignan en charge du Commerce, Bernard FOURCADE, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des P-O (CCI’66), Robert BASSOLS, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat des P-O, Laurent GAUZE, vice-président de la Métropole en charge du Développement économique, et Olivier AMIEL, conseiller communautaire et adjoint au maire de Perpignan délégué à la Politique de la Ville et au Renouvellement Urbain.

Journée des Droits des Femmes oblige, les organisateurs de ce rendez-vous avaient tenu à inviter Françoise Quinta, symbole même de la réussite professionnelle au féminin sur le centre-ville de Perpignan où, à travers plusieurs boutiques, elle assure une présence remarquable et remarquée depuis quarante-six ans ! « Elle est la plus célèbre, au point aujourd’hui d’incarner le centre-ville de Perpignan ! », dira d’elle en substance le Préfet VIGNES, en lui rendant un vibrant hommage, « pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle fait, pour son talent ». Françoise QUINTA lui répondra avec des mots choisis, des images et toute son expérience professionnelle de commerçante passionnée et amoureuse du centre-ville : « Avec le privilège de l’âge, je peux me retourner sur quarante-six de présence en centre-ville et je le revendique. Nous avons tout, ici, chez nous : le Castillet c’est notre Tour Eiffel, la Têt c’est la Seine, la Cathédrale c’est Notre-Dame… L’été, avec le flot continu, ininterrompu des touristes qui viennent trouver refuge à Perpignan dès qu’il pleut, dès que le mauvais temps s’installe sur le littoral, nous n’avons aucun problème en haute saison estivale. Le centre-ville grouille alors de monde. C’est hors saison, l’hiver, que nous avons un problème, que nous devons conduire une réflexion, au niveau des animations, au niveau des facilités d’accès, pour rendre le centre-ville plus attractif ».

A l’origine de ce rendez-vous : la métropole Perpignan-Méditerranée a remporté l’appel à projet FISAC, lancé en 2015-2016, par le secrétariat d’Etat en charge du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire. Une enveloppe d’un montant de 75 472€ lui sera attribuée par les services de l’Etat pour une programmation jusqu’en 2020 « en faveur du commerce de proximité dans les quartiers prioritaires de la ville de Perpignan ». Cette opération collective a pour objet de dynamiser, moderniser et valoriser les services et les commerces de ces quartiers, avec un axe prioritaire dans le « centre ancien » qui s’étend particulièrement sur le secteur Foch/ Augustins/ Fusterie. La convention de partenariat est signée pour ce faire avec l’ensemble des acteurs institutionnels impliqués dans cette démarche aux côtés de la métropole Perpignan Méditerranée.

C’est Patrice JAMOT, pour la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), qui a détaillé le contenu de la convention qui a été signée ce jour. Bernard FOURCADE lui a emboité le pas en soulignant « qu’il s’agit-là d’un phénomène déclencheur. Il ne faut surtout pas s’attacher à l’aspect financier de l’aide, qui peut paraître dérisoire, mais il faut au contraire se féliciter d’une telle initiative, excellente pour la ville, pour son centre historique. Bien sûr, la CCI ne peut qu’accompagner cette démarche ». Même son de cloche du côté de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Robert BASSOLS s’est réjoui de l’initiative : « l’artisanat, le commerce, tout est lié. Moi-même j’ai participé à la signature du FISAC d’Elne, d’où je suis originaire, je peux vous dire que ça marche très fort. Je voudrais dire également un mot sur le problème récurrent du stationnement en centre-ville, je sais qu’il est en train d’être réglé, je sais qu’on peut se garer à moindre coût désormais. C’est très important de le dire, car l’un ne va pas sans l’autre ».

Côté élus, c’est bien sûr Stéphane RUEL qui, auparavant, avait planté le décor, en insistant sur les points forts de ladite convention, en se félicitant de l’arrivée du FISAC à Perpignan : « c’est essentiel pour nous, c’est vital pour nos actions, nos ambitions, pour concrétiser nos projets autour de la redynamisation du centre-ville ». Olivier AMIEL a souscrit à ces propos : « ce projet s’inscrit dans la volonté municipale. Il résume tout le symbole de notre lutte pour la redynamisation du centre-ville de Perpignan. En sauvant la rue des Augustins, nous sauverons l’un des accès comptant parmi les plus attractifs du centre-ville, une artère vitale, incontournable pour le développement de la rénovation urbaine que nous avons engagée ».

C’est à Laurent GAUZE qu’il appartenait de conclure ce rendez-vous : « ce jour est un grand jour car il constitue une première au niveau de la métropole. Nous posons là une première pierre et je suis convaincu qu’il y en aura d’autres ! En agissant ainsi, nous prenons en compte le bien-être des habitants du territoire, des commerçants, mais également des touristes. Aider les porteurs de projets, comme nous le faisons aujourd’hui, c’est conforter la dynamique générale que nous nous sommes fixés par ce partenariat qui lie l’Etat aux chambres consulaires, à la Ville et à la Métropole. Ce lien est très important ».

Le Préfet VIGNES a tenu, in fine, à donner un coup de projecteur sur le montant de ce premier FISAC pour Perpignan : « Ce n’est qu’un début. Mais l’Etat montre, une fois de plus, qu’il est à vos côtés, aux côtés des Perpignanais ici. Cette première somme qui est destinée au cœur ancien de la ville, elle peut servir à améliorer l’esthétique de devantures, à travailler à l’accessibilité, à repenser la communication, à aider à la reconquête de locaux vacants dans un site bien déterminé… ça sert à cela le FISAC ».

 

Stéphane RUEL, Robert BASSOLS, Françoise QUINTA, Philippe VIGNES, Laurent GAUZE et Bernard FOURCADE.