Christian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président de Région, ce matin sur BFMTV, a réagi énergiquement contre l’arrêté préfectoral autorisant la recherche d’or aux abords du Canigou.

La préfecture des Pyrénées-Orientales a délivré à un consortium réunissant des capitaux australiens et sud-africains, Goldfinger Mediterranean, un permis qui l’autorise à faire de la prospection aux abords du Mont Canigou, dans le but d’exploiter en toute légalité  un gisement d’or.

Le consortium est formel : le site renfermerait l’un des plus importants filons d’Europe qui s’étirerait sur plusieurs dizaines de kilomètres, mais malheureusement très difficile d’accès à cause de sa répartition en profondeur et sa solide inclusion dans des roches ultrabasiques. Ce sont des dépôts alluvionnaires résultant de l’érosion fluviale des roches mères, mis à jour l’an passé par un campement de Rroms spécialisé dans la pêche à la mouche, qui seraient à l’origine de cette formidable découverte… aux portes du Parc naturel du Canigou.

D’ailleurs, Christian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président du Conseil régional, n’a pas tardé à réagir à cette décision préfectorale. Il a annoncé ce matin sur BFMTV qu’il s’opposerait “vigoureusement et par tous les moyens à ce permis d’exploiter (…). C’est insupportable, en 2013, de délivrer de tels permis dans un site naturel aussi prestigieux. C’est à croire que le Préfet n’a jamais mis les pieds au Canigou ! Je l’invite dès à présent, à une randonnée pédestre dans cette montagne sacrée des Catalans. Je suis convaincu qu’il changera d’avis. D’ores et déjà, j’ai demandé à de grands spécialistes du droit environnemental de se pencher sur le sujet, de me fournir rapidement toutes les armes juridiques pour s’opposer à ses chercheurs d’or venus de l’hémisphère sud. Cela est inadmissible (…)”.