Hier après-midi, à nouveau, le département de l’Aude, sur sa façade méditerranéenne, a été touché par une averse de grêlons, qui a plus particulièrement visé la station balnéaire de Saint-Pierre-la-Mer, sur le territoire de la commune de Fleury-d’Aude, à l’Est de la sous-préfecture Narbonne.

Dans la journée de lundi et en début de semaine, déjà, un orage de grêle d’une extrême violence – avec des grêlons parfois d’une taille de 3 à 5 centimètres de diamètre ! – s’était abattu pendant sept à dix minutes selon les secteurs, sur la montagne d’Alaric, dans les premières pentes du massif des Corbières, à l’est de la Cité de Carcassonne. La grêle y a littéralement ravagé, selon les témoignages de viticulteurs et de la direction de la Chambre d’Agriculture de l’Aude, près d’un millier d’hectares (du jamais vu jusqu’ici localement à une si grande échelle), touchant ainsi quelque 300 exploitations situées dans les communes de Camplong, Cuxac-d’Aude, Montlaur et Ouveillan essentiellement. Au total, ce seraient près de 2 900 viticulteurs audois qui seraient affectés par cette catastrophe naturelle.

Il n’y a pas que dans l’Aude que la grêle est tombée hier après-midi, puisque le territoire de la commune de Cabestany, dans la banlieue de Perpignan, a également été frappée, jeudi à la mi-journée, par une averse de grêlons moins spectaculaire, certes, mais qui a laissé derrière elle une couche de glace d’environ une quinzaine de centimètres. Aucun dégât matériel d’importance n’a été signalé, il semblerait que cet orage de grêle se soit limité au village de Cabestany, épargnant notamment les pôles économiques et médicaux du Mas Guérido et de Médipôle. Toutefois, selon divers témoignages, de par ailleurs rassemblés par la Chambre d’Agriculture des Pyrénées-Orientales à Perpignan, certains vignobles alentours – à Saint-Nazaire et Alénya – auraient pû être touchés par la grêle.