Selon un rapport du Royal Automobile Club de Catalogne (RACC), la moyenne des Lignes à Grande Vitesse (LGV) espagnoles n’attire pas suffisamment d’usagers pour atteindre le seuil de rentabilité.

Dans le contexte économique actuel, le RACC avertit du danger des investissements relatifs aux LGV dans la péninsule ibérique qui ont comporté depuis 1992 “un effort d’investissement sans précédent dans l’histoire économique contemporaine espagnole”, évalué à 4,2 milliards d’euros.

De la sorte, lorsque les tronçons passant par la Galice et le Pays Basque seront finalisés, le réseau LGV espagnol sera le plus long de l’OCDE et le deuxième du monde après la Chine.

Le RACC impute le manque de rentabilité au gigantisme du réseau et précise que sa stratégie d’implantation “répond à des objectifs essentiellement politiques” plus qu’à des logiques “de rentabilité économique et sociale” (source : L’Economic).