Cette année encore, certains établissements d’Argelès-sur-Mer ayant pourtant pignon sur rue dans les célèbres allées piétonnes et commerciales du Centre plage, n’ont pas échappé à un phénomène “social” qui perdure et qui a de très regrettables conséquences sur la clientèle touristique…

Week-end le plus chargé de la haute saison estivale, le 15 août est pour certains salariés saisonniers l’occasion d’exercer de douteuses pressions, ou plutôt un chantage sur les employeurs “pour améliorer leur fiche de paie”… En tout cas pour avancer un tel prétexte.

Quelques jours avant, ces employés commencent par demander une augmentation assez conséquente en échange de leur présence en salle ou en cuisine (car le phénomène touche essentiellement des restaurants) pour le week-end du 15 août, sachant que l’employeur n’aura pas le temps de se retourner, et donc pas d’autre choix que de répondre favorablement à leur requête minutieusement orchestrée.

Sans cette “prime du 15 août”, ils annoncent la couleur : ils rendront leur tablier !

Cette année encore, plusieurs employeurs ont refusé de céder à un tel chantage, mais les saisonniers n’ont pas hésité à mettre leurs menaces à exécution et à démissionner de leurs postes… Estimant surtout, au bout de six à huit semaines de “job” avoir obtenu un salaire suffisant pour aller faire la fête !

Des patrons ce sont donc retrouvés devant les fourneaux, en terrasse ou au comptoir pour tenter de “sauver les meubles” en assurant l’intérim pendant le week-end férié le plus chargé de toute la saison estivale ! Un seul établissement du célèbre quartier piétonnier d’Argelès-plage a perdu ce week-end là 6 salariés… pourtant bien rémunérés !