“Digne du 14 juillet ‘” : c’est en ces termes que les professionnels du tourisme ayant pignon sur rue dans les allées piétonnes de la station, ont qualifié le “business” qui a auréolé la journée du dimanche 24 juillet, dont ils espéraient d’ailleurs beaucoup…
Car si le printemps ensoleillé avait bien profité, par exemple, aux marchands de glaces – de plus en plus nombreux à Argelès-plage… il y en a quatre de plus cet été ! – en revanche le mois de juillet baigne dans la morosité, notamment depuis justement ce fameux 14 juillet 2011 qui avait été excellent à tous les niveaux.
Mais, depuis, à cause notamment d’une météo exécrable – vents à plus de 60-70 km/ heure quotidiennement ou des ciels nuageux à perte de vue ; températures moyennes oscillant entre 18 et 25 degrés grand maximum – la saison estivale 2011 s’enlise et s’englue, jour après jour, dans un catastrophisme ambiant inquiétant. Premières victimes économiques de ce mois de juillet “pourri” au niveau du climat : les “plagistes” (les clubs de plage comme les bars-restaurants ayant des terrasses exposées sur le front-de-mer)… et les marchands de glaces.
Mais d’autres secteurs semblent également touchés par cette “crise” (il faut aussi la citer) à tous les étages : ainsi, une supérette située sur le territoire de la commune d’Argelès-sur-Mer, qui débitait quotidiennement, au mois de juin, jusqu’à 700 “baguettes” de pain… n’en vend plus désormais que 350 à 400 par jour (et ce alors qu’il y a en ce moment quatre fois plus de gens puisque nous sommes censés être en pleine saison). Ne parlons pas de la location et d’une certaine hôtellerie de plein air qui sont loin d’afficher complet, alors que le 23 juillet 2011 se présentait bien au niveau des réservations et donc du remplissage de la station. Mais, depuis, il semblerait, et toujours à cause de ce satané climat, beaucoup annuleraient leur séjour…