Hélène Legrais en présence d’Aline Cardin (librairie Plaisir) ; André Bonet (CML), Fernand Siré, Député-maire et Louis Basséres, mémoire vivante de la base de l’Aéropostale de St-Laurent.

Le nouveau roman d’ Hélène Legrais, lauréate du Prix Méditerranée Roussillon 2012, est paru en librairie.

L’auteur l’a présenté mercredi dernier, à 18h, à Saint-Laurent de la Salanque.

A l’occasion de la présentation de l’ouvrage, le public a également pu découvrir une exposition réalisée par les adolescents du Point information jeunesse sur l’aéropostale.

Née à Perpignan, chroniqueuse sur France Bleu Roussillon, Hélène Legrais a travaillé à France Inter et à Europe 1, avant de revenir sur le sol roussillonnais pour se consacrer à l’écriture.

Elle a été récompensée par le prix Méditerranée Roussillon 2012 pour Les Héros perdus de Gabrielle. Elle nous entraîne ici au coeur d’une magnifi que région de basses terres, partagée entre le monde terrien de la vigne et celui de la mer, sur les pas d’un enfant qui, malgré la folie des adultes, parviendra à se dessiner un destin.

Son ouvrage “Les ailes de la Tramontane” vous fera replonger dans l’épopée des pilotes de l’aéropostale au bord de l’étang de Salses-Leucate.

Un petit prince est apprivoisé par les héros de l’Aéropostale.

Au coeur du Roussillon en 1922. Comme tous les ans, les vendangeurs espagnols arrivent à Saint-Laurent-de-la-Salanque pour travailler sur les terres de la riche famille Tixador. C’est le coup de foudre entre un ombrageux saisonnier espagnol et l’héritière du domaine déjà mariée. Scandale. Quand sa fille tombe enceinte, « Mme Veuve », la mère, doit pourtant accepter le divorce et la mésalliance. L’enfant, Pau, a six ans quand son père, dans un coup de sang, tue « Mme Veuve ».

Son père condamné au bagne, sa mère devenue folle, Pau est élevé par ses trois grands-tantes. Abandonné à lui-même, il fi nit par fuguer et faire les quatre cents coups. Son rêve : approcher les pilotes de l’Aéropostale, Mermoz, Saint-Exupéry, venus tester les hydravions de Latécoère sur l’étang qui borde la Salanque…