Le CML (Centre Méditerranéen de Littérature) recevait, hier jeudi 27 février, au Théatre de l’Archipel l’écrivain espagnol Ricardo Menéndez. La manifestation s’est déroulée sous le parrainage du Consul général d’Espagne Anibal Julio Jiménez Abascal, en présence d’une centaine de participants.
Les livres de Ricardo Menéndez Salmón sont aussi minces que forts. Découvert en France avec LÂ’offense son roman traduit chez Actes Sud en 2009, lÂ’’auteur est natif de Gijon – une ville de la côte cantabrique située dans la province des Asturies en Espagne. Il poursuit inlassablement et avec un talent salué par la critique française, un puissant questionnement romanesque.
LÂ’’offense est en fait le premier roman dÂ’un trilogie du mal, suivie dÂ’un second roman Le Correcteur et de La Philosophie en hiver.

La dernière pierre noire de son Âœoeuvre a pour titre Medusa. Dans ce roman, lÂ’auteur place un photographe face aux charniers de lÂ’’histoire. Né sans avoir été désiré dans une famille allemande au début du XX° siècle, lÂ’’homme se découvre très jeune une obsession pour lÂ’’image. Orphelin de père à 5 ans, élevé par une mère qui ne lÂ’’aimera jamais, le jeune garçon trouve dans lÂ’’art un dérivatif salvateur.

Successivement peintre, photographe et cinéaste, il va consacrer sa vie à représenter ce quÂ’’il voit du monde. “Mythe et histoire sauveraient lÂ’’homme du non-sens”, lit-on au début de votre roman. Prohaska, le personnage du roman renferme bien des mystères. On apprend que le narrateur a écrit une thèse de doctorat sur « lÂ’’iconographie du mal au XX° siècle ».
Photo B.L : L’écrivain Espagnol Ricardo Menéndez entouré de Anibal Julio Jiménez Abascal, Consul général d’Espagne et André Bonet, président-fondateur du CML.