Le chanteur et poète Ettori, Jean-Claude de son prénom, (notre photo Benjamin Latger ) a dévoilé il y a quelques jours au restaurant la Pitcholina (1),  rue Lazare Escarguel  à Perpignan, son nouvel album “Vermentino“, un titre qui est le treizième du troisième  album studio de l’artiste  qui est dans les bacs depuis le 14 avril dernier.
Né à Dax de père corse et de mère basque, Ettori s’est d’abord fait connaitre à l’âge de 15 ans sur les planches d’un théâtre à La Rochelle comme un jeune comédien prometteur et talentueux. Et puis, il a fini par composer des chansons, en partie parce quÂ’il avait avant tout la passion des mots qui le conduira plus tard à Toulouse de la Cave poésie aux scènes du Sud de la France.
C’est à partir de 2007 que l’artiste décide de s’installer dans le Roussillon où il anime par ses lectures, avec le concours du CML,  un restaurant perpignanais.
Son nouvel album a été réalisé par Philippe Bonnafous son compositeur,  et enregistré au studio de la Cabalette à Cabanès dans le Tarn.  L’artiste sera en tournée cet automne pour le présenter. Outre son comeback musical, Ettori est l’auteur de nombreux recueils de poésie, dont le dernier opus, Baroque,  est paru début 2013 aux éditions Sabine.
 
À 60 ans, l’artiste revient donc avec treize nouvelles chansons.  Il y est question, comme toujours chez le chanteur poète, de quelques grandes interrogations existentielles : l’amour , la nostalgie, la beauté du monde, le partage, la vie et la mortÂ… Sept ans entre deux disques (le dernier Scénario sorti en 2007) , ce n’est pas si long pour un chanteur qui n’est jamais resté inactif, qui a toujours continué d’écrire et de donner sa voix sur scène pour la littérature. 
Ettori prouve avec son dernier album Vermentino quÂ’il est encore possible de faire des disques très personnels et follement poétiques.  Il y a comme un signe indubitable qu’ Ettori adhère à chaque parole quÂ’il chante. Dans l’Â’ironie ou le cynisme, la douleur ou lÂ’’exaltation.
Ettori a porté ses nombreux amis venus découvrir dernièrement à la Pitcholina son dernier album à fredonner à leur tour plusieurs titres comme La fille du hasard, le chanteur solo, La fête foraine…  Il a fait partager pendant plus de deux heures son univers, souvent intime, passant du noir au blanc.
Le public s’est laissé envoûter par cette voix grave, suave, dÂ’un chanteur qui  touche toujours ceux qui découvre ses textes, et lorsqu’il vous prie de bien vouloir écouter son nouvel album, rares sont ceux qui refusent : “La chanson est terminée, Ya plus de fête plus de lumière, Ce n’était qu’une belle farce… l’histoire d’un chanteur solo”. Avec ce disque, Ettori a peut-être ciselé le plus beau joyau de sa discographie.
(1) Vient de paraitre, La cuisine de la Pitcholina, recettes et santé, de Jacques Bigorre Editions J.B. Conseil.