Michel Pinell, animateur…

Plus de 230 personnes étaient réunies, ce samedi matin, à Perpignan, dans une Salle des Libertés qui n’a jamais aussi bien porté son nom.

Le monde culturel presqu’au complet avait répondu à l’appel lancé par Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, à travers son association « J’M Perpignan ».

Dans la salle on pouvait voir, côte à côte, Daniel Tosi, Domenèc Reixach, Jackie Surjus, Fany Vallat,  (Théâtre de l’Archipel), Thierry Meier (Boîtaclous), Olivier Parra, (Anim Passion), Thérèse Roussel, M. de Faucigny (Galerie Art Trial), Vincent Madramany (Acentmetresducentredumonde), les artistes peintres Michel No et Patrick Loste, André Barrero et Guy Jacquet (Théâtre de la Rencontre), les chanteurs Nayah, Sylvie Rodriguez, Violeta Duarte, Hugues Di Francesco (Al Chimist), Marlène Nuage, des  responsables de Compagnies de Théâtre comme de danse (Catherine Alasset), des responsables culturels Jordi Vidal et Jackie Carrere (Perpignan), Pascal Ferro (Canet-en-Roussillon), des acteurs culturels M. Macabies, C. Gombert, Jean Casagran,Didier Hoiry (Visa Off)  pour ne citer que quelques noms.

Une présence très remarquée celle d’Eva Nicolau, venue à l’invitation de Michel Pinell, en charge de la Commission Culture au sein de J’M Perpignan et animateur de cette table ronde. Près d’une trentaine de propositions ont été présentées par le groupe de travail au sein duquel on comptait André Duflot, Odile Corratgé et d’autres passionnés de culture.

En introduction Michel Pinell rappelait que « faire le pari de la culture c’est faire le pari de ll’imagination, c’est vouloir faire battre plus fort le cœur de Perpignan. Dans un monde qui se cherche, la culture est pour une ville un élément majeur de citoyenneté tant pour la construction des individus que pour celle des collectifs »

Parmi les plus emblématiques, la création d’un « Centre des convergences », pour une culture démocratisée dans l’esprit du « Lieu unique de Nantes ». Un espace convivial et ouvert à toutes les disciplines où l’on susciterait le désir de culture. Citons également des « Jeudis de Perpignan » réinventés pour mieux animer tout au long de l’été le centre historique de Perpignan ; le lancement d’un Pass « Carte Blanche » intégrant des gratuités pour d’autres structures afin d’inciter les publics à plus de curiosités ; la création d’une Biennale de sculptures au Campo Santo qui doit retrouver son prestige ou encore l’instauration d’un « Plan Jeunesse » pour garantir à chaque enfant un droit à la culture.

Mais, pour Michel Pinell «la politique culturelle doit être avant tout partagée. Tout cela ne sera possible que si la parole circule. Il faut impliquer toutes les forces vives dans une concertation permanente pour faire du débat démocratique le moteur d’un projet culturel qui ne peut être que collectif ».

L’accent a également été mis sur l’importance de « penser la culture comme un formidable levier de développement économique, sinon le plus fort pour construire un territoire plus attractif à l’heure où tout le monde parle de marketing territorial. Il faut également mettre la culture au service d’une communication institutionnelle qui construise une image de modernité pour « Perpignan l’autre catalane » en s’appuyant sur ce qui fonde intrinsèquement ses valeurs et son caractère, autrement dit : la fierté de son identité, la richesse de son patrimoine».

En conclusion après un débat riche d’interventions, Jean-Marc Pujol a remercier et féliciter Michel Pinell et son équipe d’&voir organisé cette réunion ou la parole a été totalement libre : « pour moi la culture doit être en mouvement, chacun doit pouvoir s’exprimer, chacun doit être acteur, chacun doit se sentir concerné par l’action, par la création de l’autre. Je souhaite vraiment que les pistes de réflexion lancées aujourd’hui puissent se développer, s’enrichir de la vision de l’autre, lancer de nouvelles pistes pour que la culture à Perpignan soit celle qui unie. »