Proclamation des prix Méditerranée 2019 mercredi 17 avril à Paris : de gauche à droite Jérôme Ferrari, Prix Méditerranée 2019, Françoise Nyssen, ancienne ministre de la culture et éditrice, Gilles Lebrun, Président du directoire de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon et nouveau membre du jury et Sarah Balzano

 

 

Parrainés notamment par la ville de Perpignan et la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, ces prix récompensent une année de plus six écrivains dans les catégories roman français, roman étranger, premier roman, lycéens, essai et poésie.

Présidé par l’académicien Dominique Fernandez, le jury des 34e prix Méditerranée a remis, mercredi 17 avril, ses distinctions littéraires. Le jury se compose notamment de membres de l’Académie française – Dominique Bona, Danièle Sallenave, Jean-Christophe Rufin, Amin Maalouf – ainsi que d’écrivains et de personnalités du monde littéraire, parmi lesquels Patrick Poivre d’Arvor, Gilles Lebrun, président du Directoire de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, Metin Arditi, ambassadeur honoraire et envoyé spécial de l’UNESCO pour le dialogue interculturel, Teresa Cremisi, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan et Eric Roussel, de l’Académie des sciences morales et politiques.

Jérôme Ferrari a été récompensé pour son dernier roman A son image (Actes Sud) tandis que Marco Balzano a reçu le prix du meilleur roman étranger pour Je reste ici traduit par Nathalie Bauer (Philippe Rey). Ces deux catégories sont dotées de 2 000 euros chacune.

Dans la catégorie premier roman, la lauréate est Leila Bahsaïn pour Le ciel sous nos pas (Albin Michel). En parallèle, Yannick Haenel a été récompensé pour son essai La solitude Caravage, paru le 20 février chez Fayard.

Le prix Méditerranée des lycéens , mis en place par la Région Occitanie et suivi par plus de 120 lycéens de la région et plus de 2000 lycéens, distingue La chambre des merveilles de Julien Sandrel (éd. Calmann Lévy). Louis, 12 ans, part de chez lui contrarié. Alors qu’il rate un virage en skate, un camion le percute et il sombre dans le coma. Thelma, sa mère, est désespérée. Elle trouve le carnet de son fils où il a dressé la liste de ses rêves et des expériences qu’il aimerait vivre. Pendant quatre semaines, elle décide de les vivre à sa place.

Enfin, dans la catégorie poésie, Valérie Rouzeau a été distinguée pour son recueil Sens Averse (répétitions), publié chez La Table Ronde.

Ces récompenses littéraires sont parrainées par la ville de Perpignan, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, la région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées et la Caisse d’épargne Languedoc-Roussillon. Fondé en 1985 à Perpignan par le Centre méditerranéen de littérature, le prix Méditerranée « a pour ambition de valoriser l’espace culturel entre les différents pays dont la Méditerranée est le creuset, et de reconstruire le récit épique des diversités fondatrices de son identité ».

L’an dernier Kamel Daoud avait reçu le prix Méditerranée pour Zabor ou les psaumes (Actes Sud). Le prix Méditerranée étranger était revenu à l’écrivain américain Daniel Mendelsohn pour Une odyssée : un père, un fils, une épopée traduit de l’anglais par Clotilde Meyer et Isabelle D. Taudière et publié chez Flammarion.