Le Prix lui sera remis le 9 août 2014 à l’occasion de la 16° Feria du Livre.
Né le 4 septembre 1945 à Ambert (Puy de Dôme), Alain Montcouquiol se retrouve à l’’âge de 9 ans à Nîmes, par le hasard des mutations dÂ’’un père militaire, qui mourra accidentellement quelques mois après son arrivée dans le Gard. C’Â’est auprès de ses camarades dÂ’’école, dans cette ville fortement marquée par la culture du taureau, qu’Â’Alain découvre la corrida. Adolescent, à une époque où même lÂ’’aficion française considère que « si on n’Â’a pas de sang espagnol dans les veines, on ne peut pas devenir torero », il décide de consacrer sa vie à cette aventure. Il part en Espagne avec un de ses compagnons de lÂ’’époque, Simon Casas, et choisit son nom de torero : El Nimeño. Commence alors un long et difficile apprentissage, suivi, des deux côtés des Pyrénées, par dix années de novilladas et de festivals, de triomphes et de désillusions. En 1968, il est, avec Simon Casas, lauréat de la Fondation de la Vocation et lÂ’’un des principaux acteurs du mouvement des toreros français.
Au moment où Alain prend conscience quÂ’il nÂ’ira pas plus loin dans la carrière, il assiste à la naissance dÂ’un autre Nimeño, le second, son frère Christian, quÂ’’il décide de conseiller et dÂ’’accompagner. Il en sera ainsi jusqu’Â’au bout. JusquÂ’’au 10 septembre 1989 où, lors de la Féria des Prémices du riz, en Arles, un taureau de Miura provoque une grave chute de Nimeño II sur les vertèbres cervicales, et une paralysie dont il ne se guérira jamais totalement. Jusqu’Â’au 25 novembre 1991, où Christian Montcouquiol, qui ne supporte pas l’Â’idée de ne plus toréer, choisit de se donner la mort dans sa maison de Caveirac, dans le Gard.
Recouvre-le de lumière ; Le sens de la marche et Le fumeur de souvenirs