Ce que nous retiendrons de cet apéritif concert, c’est la jeunesse des instrumentalistes. Vingt élèves de 7 à 10 ans, et 15 de 13 et au-dessus. Une soirée au son des cuivres rutilants qui, cela se sent, ont toute l’attention des musiciens.

C’est Philippe Guillaume SAGE de l’antenne Agly du Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) Perpignan Méditerranée qui devait présenter les remerciements aux participants, aux parents accompagnateurs, à la mairie d’Estagel. La soirée pouvait commencer.

Première partie conduite par Florent Dath

Si le chef du Conservatoire à Rayonnement Départemental du Grand Narbonne en impose par son brio, sa maestria fait que la musique pénètre le plus profond de nos cÅ“urs, prête à chavirer nos âmes. Cette musique, dans le même temps, aux sonorités fortes, puissantes, peut devenir douce, charmeuse, malgré les instruments impressionnants qui expriment une certaine noblesse. Pour l’entrée du concert, c’est Cruda Amarill de Claudio Monteverdi qui devait être interprété.

Les jeunes virtuoses sous la conduite de Harumi Baba-Dath

Les plus anciens, devaient céder la place aux plus jeunes pour l’exécution de différentes Å“uvres interprétées avec panache par ces pousses du conservatoire qui laissent présager l’émergence possible de futurs virtuoses. Ils viendraient ainsi grandir la famille importante des grands musiciens-compositeurs. Pourquoi pas, avons nous envie de dire ?
Tous ces jeunes élèves, suivant de près leur partition et attentifs aux directives, inspirent quelque part le respect pour cette volonté d’apprendre un art qui est certainement, l’un des plus difficiles. C’est, dans tous les cas notre appréciation.

Philippe Guillaume Sage et la Tubamania

De l’antenne Agly du Conservatoire à Rayonnment Régional Perpignan Méditerranée (CRR), c’est à lui qu’incombait de diriger l’expression de la pièce écrite pour huit Tubas. Cette interprétation, montre s’il en était besoin, les possibilités qu’offre cet instrument dans le répertoire, compliqué pour le profane, de toute la panoplie d’instruments.
C’est qu’une certaine confusion et une réelle difficulté à comprendre les différences entre les diverses formes d’instruments existe. De nombreuses variations de termes sont usités selon l’origine géographique, historique ou le point de vue de l’utilisateur. Aucun système normalisé ne permet à ce jour de satisfaire le plus grand nombre.

Duos de serpent

C’est de la forme de l’instrument dont il est question dans l’évocation de ce duo. C’est Harumi BABA-DATH qui a fait entrer cet instrument au conservatoire à Perpignan. Pour le quart d’heure, un élève s’est pris au jeu de l’originalité. C’est avec lui que « Duos de serpent » a été interprété.
La soirée devait se conclure par l’exécution de « La bamba », sonorités sur lesquelles chacun d’entre nous, avons effectué un pas de danse, avons chanté avec délice.
Pour ce final, tous les musiciens sans exception, dans le mélange des âges, devaient se laisser conduire par Harumi BABA-DATH. Un délice !
Cette grande famille devait conclure sous les applaudissements répétés du public auquel s’était joint des représentants du Conseil municipal.
Dommage que le public Estagellois n’est pas répondu présent à cette manifestation. Peut-être pour une autre fois ! Dans tous les cas, nous, nous y serons.

Joseph JOURDA.