Jean-Louis Bourdarios et Guy Llobet.

 

S’il est des festivités locales qui permettent à nombre d’élus locaux, toutes tendances politiques confondues, de se retrouver, ainsi qu’à diverses personnalités de rencontrer des décideurs économiques ou des leaders associatifs en toute sérénité (et compromis), c’est bien les fêtes de Saint-Vincent de Collioure.

Celles-ci, au-delà de leur succès populaire, de l’imagination sans cesse renouvelée des membres du Comité des fêtes de Collioure (qui ont toujours reconnaissons-le une idée d’avance sur tout le reste de la région Languedoc-Roussillon… et ce n’est pas peu dire !), au-delà de la Municipalité de Michel Moly qui coordonne parfaitement ambiance et sécurité in-situ, ces fêtes de Saint-Vincent produisent une alchimie étonnante qui fait que, à cette période-là de l’année quoi qu’on fasse, où que l’on se (re)trouve, si on a déjà vécu ce climat on y revient toujours.

La fête ne se déroule pas que dans les ruelles et aux comptoirs des cafés – Les Templiers, La Bodéga, La Marine, L’Ambiance, au légendaire Petit-Café de Raïko, Chez Simone, Chez Albert (El tap’s)… Chez Laurent (du Café Sola) – elle se déplace également chez des particuliers qui ont le don d’organiser de grands moments de convivialité, comme ici (en témoignent nos photos) chez Guy Llobet, ancien secrétaire général de la mairie de Collioure, passé grand maître dans l’art et la manière de recevoir. Chaque année, depuis (que le Fort Saint-Elme existe pourrait-on dire), le 16 août à midi, il réunit 30 à 40 personnes à sa table, dans son jardin, dans un climat festif qui honore le sens des fêtes de Collioure.

 

 

Pierre Aylagas et Renaud Boisvert.