Pour clore l’année 2013, la Galerie Marianne accueillera du 29 novembre au 21 décembre Valérie Depadova, une artiste peintre classée dans la mouvance des Singuliers. Vernissage le 29 novembre à 18h 30.

Suivre des chemins tout tracés, « classiques », n’est pas forcément synonyme de réalisation personnelle, surtout dans le domaine artistique. Valérie Depadova l’a rapidement compris.

« J’ai débuté la peinture quand j’étais adolescente, puis je me suis inscrite aux Beaux-Arts d’Avignon après des études scientifiques. Très vite, cela ne m’a pas plu, j’y suis restée un mois seulement ». C’est donc en autodidacte qu’elle créera. Et cela lui réussit bien puisqu’elle se consacre exclusivement à son art depuis une dizaine d’années.

Liberté

De sa démarche naissent des oeuvres colorées, vivantes, hétéroclites. « Je travaille à partir de peinture acrylique, de collages (revues, magazines, vieux patrons, vieilles encyclopédies, quelquefois maltraités, froissés, repeints et réassemblés en patchwork de couleurs) mais aussi d’encre de Chine, de crayon, de pastel et de graphite. Des mots sont capturés, isolés de leur contexte original et viennent s’inscrire entre deux taches avec un autre signifiant. La couleur est travaillée au couteau de manière assez brutale et, pour finir, un personnage prend vie ».

Spontanéité

. Valérie a nourri son inspiration des oeuvres de Picasso, Basquiat, mais aussi d’une foule de créateurs apparentés à l’art singulier, « un art qui m’a fait aimer la peinture ». Rien d’anormal à ceci lorsque vous apprendrez que ce mouvement artistique contemporain français regroupe des créateurs autodidactes ayant volontairement ou non établi une distance avec l’art officiel. Ces artistes revendiquent une certaine spontanéité face à l’intellectualisme des artistes établis. Très peu mis en avant sur la scène médiatique, c’est en grande partie dans les galeries que le public découvre les Singuliers. D’ailleurs, Valérie accroche régulièrement ses oeuvres en France (Paris, Banne, Clermont-Ferrand, etc.), en Belgique, aux Pays-bas, aux Baléares.

Retour aux sources

. Son passage à la galerie Marianne aura une saveur particulière, prendra l’allure d’un retour aux sources.

« J’habite dans le Gard, mais je suis née en Algérie, dans une famille mi-espagnole et mi-italienne.Lorsque je suis arrivée en France vers l’âge de 11-12 ans, nous nous sommes installés à Saint-André. Je suis allée au collège à Argelès-sur-Mer et l’ai passé mon bac à Céret ».

Rendez-vous du 29 novembre au 21 décembre, les mardis, jeudis et vendredis de 14h à 18h ; les mercredis et samedis de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Vernissage le vendredi 29 novembre à 18h 30.

Entrée libre.

РPour en savoir plus sur Val̩rie Depadova : http://www.artmajeur.com/depadova