Avec une subvention annuelle qui serait d’environ 300 000€€ (source municipale) et une aide logistique communale évaluée (par l’Opposition municipale) à 150 000€€, en prenant une population permanente de 10 100 habitants, le festival Les Déferlantes coûterait la “modique somme” de 42,8€€ à chaque Argelésien (soit encore 200€€ par an environ à une famille qui compterait trois enfants)…

Dans la partie dite “aide logistique” sont comptabilisées les nombreuses journées passées sur le terrain et in situ par des dizaines d’employés municipaux à monter les scènes, à nettoyer, etc.-etc.

Il faut aussi rappeler que le festival bénéficie d’une large aide publique au travers d’importantes subventions du Département et de la Région.

Sans sous-estimer la puissance culturelle de l’événement, force est de constater que depuis la mise en place des Déferlantes aucun rapport n’est venu officialiser un quelconque impact économique (ou environnemental) dudit festival dans l’activité locale. Cela est pour le moins surprenant. Serait-ce parce que les retombées seraient moindres que celles espérées au fil des ans ? C’est en tout cas l’avis (presque) unanime de nombre d’employeurs saisonniers ayant pignon sur rue dans la station.

Le choix également de la date – autour du 14 juillet – alors qu’à ce moment-là, traditionnellement, Céret depuis des lustres accueille l’une des plus belles et des plus grandes fêtes populaires du département avec sa feria, est loin de faire l’unanimité. Loin s’en faut !

Le 14 juillet, la station affiche déjà complet… Et c’est plutôt en début ou en fin de saison (ou lors du passage de relais entre Juilletistes et Aoûtiens) qu’Argelès-plage aurait besoin d’un événement majeur pour booster son activité.

Le prochain maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine PARRA, qui entrera en fonction le 31 mars, aura du pain sur la planche pour réconcilier les Argelésiens avec un festival qui, saison après saison, semble leur échapper… tellement ils en sont de plus en plus éloignés !

La R.