Inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques, le fort Fanal, construit à partir de 1650 par Vauban, faisait partie du dispositif de défense de la rade de Port-Vendres

 

C’est un des plus beaux ouvrages de défense portuaire de la Méditerranée mais aussi le plus ancien bâtiment patrimonial de la commune, construit un siècle avant la place royale Louis XVI, dite “place de l’Obélisque” à Port-Vendres.
Ce monument est à ce jour la propriété des Domaines, l’administration en revient à Phares et balises.
Les Domaines ne souhaitent plus conserver la propriété de ce monument.
La mairie de Port-Vendres s’est portée acquéreur et conserve légitimement la priorité pour cet achat. Elle pourra user, le cas échéant, de son droit de préemption.
Que l’on ne nous dise pas, comme j’ai pu malheureusement l’entendre, que l’acquisition de ce monument par la commune dépendra du prix qui en sera proposé.
Rien ne doit s’opposer à cette acquisition, pas même le prix, qui devrait rester de toute façon raisonnable si mes dernières informations sont exactes. Il faudra négocier car les travaux de remise en état seront coûteux. C’est un bon argument qui devra être mis en avant pour minorer le prix de vente.
Le potentiel et les retombées d’une exploitation intelligente de ce monument seront énormes.
Une partie pourrait être consacrée à la mise en valeur et à la présentation du génie militaire de Vauban grâce à l’apport d’une documentation mise à disposition par le musée national de l’armée de l’hôtel des Invalides.
Une salle d’exposition consacrée aux plus beaux vestiges d’archéologie sous marine (scandaleusement entreposés depuis des décennies dans les anciens abattoirs), pourrait voir le jour.,
Quelques spectacles intimistes, son et lumière, pourraient être présentés dans la petite cour centrale, etc.-etc. Les idées originales ne manqueront pas.
Je n’oublie pas de parler de l’exceptionnelle beauté du site avec sa vue imprenable sur l’entrée du port, de sa merveilleuse situation et de la grande originalité de cette architecture militaire.

L’affaire est à suivre de très près. Aucune faiblesse de la part de la mairie, aucune tergiversation ne sera pardonnable.

Pierre Leberger, ancien conseiller municipal