Le dossier de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan est pour l’instant à l’arrêt, ou à tout le moins à petite vitesse.

Dans cette affaire, des raisons budgétaires sont invoquées par l’Etat pour différer cet investissement. Nous pouvons  comprendre celles-ci. D’autres arguments du gouvernement en la matière sont moins recevables comme celui d’opposer les trains à grande vitesse aux trains du quotidien.

A propos du financement, la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, en partenariat  avec d’autres collectivités, a émis des propositions fiables, réalistes et raisonnables à l’Etat. Carole DELGA rappelle cette démarche dans son interview à la presse quotidienne de ce matin (23 novembre 2017). C’est à coup sûr l’initiative la plus pertinente, celle qu’il fallait adopter.

Maintenant, l’ensemble des élus et des acteurs économiques, sociaux, culturels, sportifs… du territoire doivent faire bloc derrière ces propositions.

La partie sera rude et difficile. Pour cela, il faut rester groupé derrière la Présidente de Région avec un unique objectif : gagner le match de la grande vitesse.

La victoire est vitale pour nous qui sommes à « l’hyper extrémité du territoire national », pour paraphraser le sénateur lozérien Alain Bertrand. Pour cela il faut rejoindre la mobilisation en cours sur www.laregion.fr/LGV-Occitanie-Oui-sur-toutes-les-lignes.

En effet, la vitesse pour nous, c’est notre attractivité et nos emplois.

Pierre AYLAGAS

Président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris.

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