Le préfet des Pyrénées-Orientales vient de produire un arrêté qui rend obligatoire le port du masque dans les communes de plus de 1 000 habitants ; une nouvelle mesure liberticide sans aucun argument scientifique, une décision digne des périodes sombres de notre histoire. Il y a actuellement selon les chiffres du 16 février 2021 dans le département 151 personnes hospitalisées pour un bilan de la mortalité évalué à 205 personnes pour une population de 479 000 personnes…

 

On ne comprend pas qu’avec un tel pourcentage de létalité on puisse prendre des mesures pareilles ; d’autant que le masque en extérieur ne sert absolument à rien. Les protections aérosol du masque sont nulles. Seul le rempart contre les projections est efficace. Les gestes barrières et surtout l’hygiène restant la meilleure protection.

Comment peut-on encore alimenter la panique environnante tandis que les suicides, les maladies psychosomatiques, psychiatriques, les retards de prise en charge des maladies graves causés par la peur sont en train de faire deux fois plus de morts que le virus lui-même ?

Depuis le début, cette crise a été gérée d’une façon lamentable et dangereuse mettant en scène dans les médias des médecins de quartier avec une « opinion sur tout mais surtout une opinion » ; des statisticiens qui n’ont jamais vu un malade ; des professeurs qui défendent des laboratoires auprès desquels ils sont des consultants rémunérés…

Ainsi récompense-t-on un docteur qui a fait la publicité du Remdésevir de son donneur d’ordre Gilead et dont on a la quasi-certitude qu’il est à l’origine de la mutation du variant anglais. Au lieu de l’incriminer, on vient de lui donner la Légion d’Honneur… Le problème, c’est que l’on a toujours pas compris que cette maladie n’est un problème qu’à cause de l’absence de moyens et de traitement mis en place.

Des médicaments existent – deux d’entre eux tel que le Clofoctol, un traitement des infections respiratoires ; la Plitidepsine, un peptide cyclique anti cancéreux. Ces deux médicaments ont déjà fait l’objet d’un dépôt de dossier AMM et sont en cours d’évaluation dans le cadre d’essais cliniques pour une application dans le cadre d’une infection COVID-19.

Comment peut-on comprendre que connaissant les effets secondaires on ne prescrit pas ces médicaments qui ferait de la COVID un gros rhume aux patients atteints de facteurs de comorbidités ?…

D’un côté on accepte que le vaccin de Pfizer s’abstient d’évaluer au cours de ces essais cliniques des tests, que normalement on ne peut pas ignorer tels que Pharmaco Dynamics Parameters ; pharmacokynetic parameters et specific genes analysis ; que l’on accepte également de signer les clauses d’un contrat qui spécifient la non responsabilité du fabricant sur les effets secondaires potentiels d’un nouveau produit, pour lequel on n’a pas de recul, et que de l’autre on n’utilise pas des médicaments que l’on a par ailleurs évalué !…

Il est urgent qu’on mette en place un Schéma directeur national qui met fin à la fermeture des lits et des hôpitaux et qu’au contraire on développe les capacités d’accueil, la formation et la revalorisation des professions de la santé qui sont parmi les plus mal considérées en Europe et qu’on donne la priorité au traitement de la maladie : car si le vaccin est une solution, l’émergence des variants résistants devrait nous inciter à la prudence et à la priorisation des recherches sur les traitements.

Philippe Payret