La direction des écoles la Bressola et Annabelle Brunet ne respectent pas l’histoire du Roussillon.

Il est navrant de constater que la direction de l’école la Bressola, berceau de l’enseignement de la langue catalane, refuse de dialoguer avec Louis Aliot, maire de Perpignan, pour concrétiser leur projet sur un autre site de la ville.

Le projet d’un Lycée de la Bressola sur le site du monastère Sainte-Claire à Perpignan s’oppose de fait au patrimoine architectural, culturel et historique de la Fidelíssima vila de Perpinyà.

La couvent des sœurs clarisses et la vénérable sœur Anne Marie Antigo ont connu de nombreux transferts au cours de ces sept derniers siècles. Pour s’en convaincre, il conviendrait de se référer aux nombreuses publications de Josiane Cabanas qui demeure la meilleure référence sur l’histoire du monastère des sœurs clarisses à Perpignan.

Il ne me viendrait pas à l’idée de proposer la création d’un collège sur le site de la Maternité suisse d’Elne, symbole d’espoir et de paix. Et pour des raisons familiales, je demeure très attaché au rayonnement de la Maternité suisse d’Elne.

Par ailleurs, Louis Aliot vient de retirer sa plainte à l’encontre de l’ancien directeur de l’Office Public de l’Habitat ainsi que de l’ancien maire de Perpignan. Dans la vie publique, il y a un temps à chaque chose, un temps pour mesurer et un temps pour construire.

Dans le cadre du projet d’un Lycée la Bressola, il serait préférable de favoriser l’apaisement et le dialogue au lieu de s’orienter vers de vaines querelles politiciennes.

 

 

Henri Ramoneda

Ancien Parent d’élève de l’Ecole La Bressola – Membre fondateur de l’Òmnium Cultural Catalunya Nord